Rendez-vous (galant ?) [PV : Lisa Hartwood]

[1st Post]

Nerveux. Dean était nerveux. Il allait et venait devant le point de rendez-vous : le mémorial Strawberry Fields. Cela n'avait rien de nouveau pour Dean, il était toujours nerveux chaque fois qu'il la rencontrait. Qui était-elle ? Ne soyez pas stupides. Il ne pouvait y avoir qu'une seule femme au monde capable de lui faire cet effet là...

Dean déambulait donc dans le parc, tout en se remémorant sa journée passée. Réveillé à sept du matin, le Demon préféra se rendormir pour profiter d'une bonne grasse matinée. Quand il se leva, à sept heures du matin, Dean se sentait déjà plus d'attaque. Hum ? J'ai dit quelque chose qui ne va pas ? Ah ! Ca ! Le fait que Dean se soit rendormi à sept heures, pour ensuite se lever à sept heures. Certes, cela peut paraître absurde... du moins si vous ne contrôlez pas le temps . Car oui, Dean Harper contrôlait le temps. C'était un pouvoir très pratique, surtout dans des cas comme celui-ci. Il n'avait eu qu'à stopper le temps, puis se rendormir tranquillement. Une fois réveillé, il lui suffisait de remettre le temps en route, et le tour était joué. Mais Dean n'abusait pas de son pouvoir pour des choses comme cela, non pas parce qu'il était sage, mais à cause de l'inconvénient que cela prodiguait : quand il arrêtait le temps pour se rendormir, son temps à lui continuait de tourner. Et du coup, il vieillissait tandis que le temps était arrêté ! Alors quand il s'agit de quelques heures, ça peut aller, mais si on parle de gagner une ou deux années de plus que les autres, ça fout un choc !
Aussi, Dean ne se permettait de l'utiliser qu'une fois de temps en temps, et aujourd'hui était justement l'une de ces fois.
Peut-être que son rendez-vous avec elle y était lié. Peut-être Dean avait-il voulu paraître bien reposé et en bonne santé quand il la verrait, plutôt que de ressembler à un zombie tout droit sorti d'un film de Romero...

Quoiqu'il en soit, Dean avait dormi quelques heures de plus avant de débuter sa journée. Après une bonne douche et un petit déjeuner bien copieux, il s'était rendu sur son lieu de travail où une grosse journée de travail l'attendait. Toute la matinée avait été consacrée à un milieu dans lequel il avait travaillé avant de s'attaquer à l'Art : le mannequinat. Ainsi, Dean prit en photos de nombreux mannequins, mais pas à la manière d'un photographe de mode. Non, son but à lui n'était pas de faire ressortir la beauté de ses modèles, mais plutôt des émotions, voire même plutôt des idées ou des concepts. Mitraillant à tout va lorsqu'il voyait quelque chose d'intéressant, il lui arrivait aussi de touner autour du modèle pendant une bonne heure, avant de décider qu'il n'y avait rien de vraiment digne d'être photographié. C'était une démarche qui pouvait être perçue comme assez condescendante lorsque cela arrivait, ou au contraire très flatteuse quand le photographe s'illuminait immédiatement pour ensuite flasher son mannequin sous tous les angles.
A une certaine époque, Dean aurait été excité de voir tous ces tops models autour de lui. Il l'avait été lorsqu'il travaillait dans le mannequinat. Puis il l'avait rencontré... Depuis, il était toujours aussi excité, sauf que chaque fois qu'il regardait une fille, c'était elle qu'il voyait. La séance photo avait duré cinq heures, et Dean était affamé lorsqu'il la quitta.
Il partit donc déjeuner avec des membres de son staff, comme il en avait l'habitude, dans un petit resto pas loin de leur bureau. Quand le repas fut terminé, chacun se sépara et Dean s'apprêta à attaquer sa partie préférée du job. Depuis qu'il s'était lancé dans la photographie d'Art, tous ses après-midis étaient consacrés à la même chose : se balader à la recherche de l'inspiration. Cela pouvait être n'importe où, et il lui arrivait de prendre l'avion pour se rendre à l'étranger, rien que pour une après-midi ! Mais ce jour là, Dean n'allait pas bien loin puisqu'il avait décidé de faire sa balade dans New-York même. La Grosse Pomme l'avait toujours inspiré, et il savait que peu importe le nombre de fois où il s'y promenait, il découvrait toujours quelque chose de nouveau à prendre en photo.
Cette fois-ci encore, il ne fut pas déçu, et put photographier aussi bien des sans-abris à Harlem que des voitures embouteillées sur le pont de Brooklyn, et diverses autres choses toutes aussi intéressantes à ses yeux. Quand la journée toucha à sa fin, Dean se rendit à son bureau pour développer toutes ses photos du jour. Seul dans sa chambre rouge, il étendit les photos, les triant selon son humeur et les assemblant en fonction de l'émotion que cela dégageait.
Une fois satisfait, il laissa les photos sécher pour rentrer chez lui afin de se préparer à son rendez-vous. On était samedi soir, donc il était hors de question de s'y présenter en tenue de tous les jours. Dean choisit donc l'un de ses plus beaux smokings, un pantalon et une veste noire, le tout associé à une chemise blanche qui contrastait avec l'ensemble.
Pour finir, il rajouta une fine cravate noire afin de parfaire le tout. C'était un costume classique, mais néanmoins efficace. Pour un peu, il aurait rajouté une rose rouge à la poche de sa veste, mais ils n'étaient pas encore assez proches pour cela... enfin si. Ils l'étaient, mais ne se l'étaient toujours pas avoué, voilà tout. Il laissa donc l'idée de la rose de côté, ce qui ne l'empêcha pas par contre d'en acheter un bouquet complet sur le chemin de Central Park.

Et Dean était donc arrivé en avance, tout beau qu'il était dans son smoking, avec son bouquet en main. Tout en continuant à marcher, il regardait sans cesse sa montre, impatient que ce soit l'heure où elle arriverait. Cela peut sembler ridicule pour quelqu'un qui contrôle le temps d'attendre bêtement, mais s'il souffrait de cette attente, il l'appréciait aussi à sa juste valeur. C'était paradoxal, mais n'était-ce pas là l'une des appanages de l'amour ? L'un des maîtres du temps était donc en train d'attendre sa bien-aimée, savourant chaque seconde qui passait à espérer qu'elle viendrait. Quand les cloches sonnèrent vingt-deux heures, Dean regarda instinctivement dans la direction par laquelle il savait qu'elle viendrait. Bientôt, sa fine silhouette se dessina à l'horizon. Même de loin, elle était resplendissante... Son sourire illumina bientôt Dean, et il ne put alors s'empêcher de murmurer béatement son nom ...

- Liz...

... suivi d'un soupir d'amoureux transi. Le rendez-vous qu'ils s'étaient fixés n'était à l'origine qu'une simple promenade à Central Park. Mais même si aucun d'eux n'avait parlé ouvertement de 'rendez-vous galant', c'était bien ainsi que tous deux l'avaient compris. C'était la raison pour laquelle Dean s'était si bien habillé ce soir, la raison pour laquelle il avait acheté un superbe bouquet de roses rouges. C'était aussi pourquoi il avait prévu d'emmener Liz le long du lac, pour ensuite se diriger lentement mais sûrement vers l'extrêmité du parc, du côté de la 59e. De là, ils embarqueraient dans une calèche que Dean avait réservée, et s'offriraient un tour complet du parc dans une ambiance des plus romantiques, ambiance que le jeune photographe espérait propisce à la déclaration respective des sentiments qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre...

Lisa ne contrôlait pas le temps. Normal me direz-vous, c'était une pauvre petite humaine sans pouvoirs autre que son sourire on ne peut plus charmeur. Et à son grand malheur, ou bonheur ? Il n'y avait qu'à lui que cela plaisait...seulement cet homme qui semblait voir quelque chose chez elle qui était visiblement invisible pur le commun des mortels. Ce n'est pas tant qu'elle n'était pas jolie mais, son habitude à ne pas se casser la tête avant de trouver LA personne déplaisait à plusieurs. Bref passons, nous dirions qu'avoir un don de ce genre, arrêter le temps, lui aurait été absolument utile en cette journée. Mais qu'est-ce qu'elle avait de si unique, cette journée ? Elle allait le voir. La veille, n'y tenant plus, elle l'avait appelé pour lui proposer une balade sans arrières pensées. Enfin on précise que c'était uniquement ce qu'elle avait dit, parce que des arrières pensées, elle n'avait que ça! Bah oui, même s'ils se voyaient assez souvent, même si rien n'était officiel, elle mourait d'envie de lui avouer les sentiments tellement puissants qui lui chaviraient le coeur. Peut-être cette soiré serait-elle le moment idéal ? Qui sait. Ou pas... À connaître Lisa, aucun des faits suivants ne vous surprendrons, mais ils seront détaillés quand même. 6:00 Am, notre jolie brunette sortait du lit, en vitesse : elle avait déjà 30 mins de retard sur son horraire, et voilà, c'était commun. À toute vitesse, elle fonçait sous le douche et attrapait les premiers vêtements qui lui passaient sous la main : un jean tâché de peinture et un T-Shirt du même genre. Qu'importe. Rapidement, elle sècha son épaisse cascade de mèches brunes et fini de se préparer. Tant pis pour le petit déjeuné hein, elle n'avait pas le temps si elle voulait être à l'arrêt de bus à 7:15. Attrapant son manteau, ainsi que deux chaussures de couleur différentes - oui, elle était distraite, et alors, ce n'est pas sa faute si elle avait passé la nuit à compter les secondes restantes avant sa rencontre avec lui...- elle franchit la porte à toute vitesse. 7:16, elle accourait à l'endroit d'où partait l'autobus qui, fort heureusement, s'arrêta pour la laisser grimper. Ouf. Un soupire soulagé et la voilà qui trouvait une place à l'arrière en reprenant son souffle. Pourquoi toute cette course? Ah ça... Enfait Lisa ne demeurait pas à New-York, elle vivait à quelques kilomètres de la ville, dans un quartier assez miteux avouons le. Elle n'avait pas d'argent mais elle n'était pas suicidaire au point de vivre dans un de ses quartier malfamés de la capitale. 8:00 am , la ravissante brunette, aux vêtements couverts de peinture et aux souliers différents arrivait devant une tour à logement. Sortant un petit papier de sa poche, elle consulta l'adresse une fois de plus et entra dans le Lobby. Cinq étages plus haut, elle cognait à la porte maintenant connue pour être accueillie par une futur maman qui avait fait appel à ses services de peintre pour la chambre de son petit garçon. Ah oui, si Liz' ne c'était pas perdue, c'était tout simplement parce qu'elle était venue, hier, porter ses pinceaux et ses outils. La dame lui fit un franc sourire et ses yeux se posèrent sur les chaussures de Lisa : une noire et une gris très pâle.

Dame : Oh ... Mlle Hartwood ... vos ... euh ... non rien. Bon matin !
Lisa : Humm ? Oh ! Bonjours ! Vous allez bien ?
Dame : À merveille, voulez vous manger quelque chose avant de commencer ?
Lisa : ... Puisque vous me l'offrez ! Quand votre fils sera né, il faudra bien lui dire que sa chambre a été peinte ainsi parce que sa mère nourissait la pauvre peintre ! Ahah

Et oui, le charme Liz' Hartwood. Elle était venue hier et elle avait un peu discutée avec cette femme, ainsi donc, elle était maintenant habituée à l'excentricité du peintre... et à sa maladresse. Et puis bon, qui résisterais à cette bouille, si elle avait une qualité, c'était bien d'être appréciée par tous ceux qui la croisaient et ce, rapidement. Souriante et toujours douce, elle savait se faire apprécier assez rapidement. Lisa avait donc suivit cette charmante femme dans sa cuisine pour se faire offrir quelques fruits et un café. Décidément, on la prenait par les sentiments. Puis, dix minutes plus tard, elle entrait dans la pièce blanche qui serait l'antre du nouveau-né. Un bébé ... peut-être qu'un jour, elle aurait des enfants avec Dean non ? Raah secouant la tête pour le sortir de ses pensées, Miss Hartwood commença son travail. Elle s'y appriquait et, le fait que trois couleurs différentes aient été choisies et qu'elle doive éviter tous les meubles qui n'avaient pu être sortis pris beaucoup de temps à la jeune peintre. D'ailleurs, il était assez tard quand elle déclara sa journée terminée. Avec de la chance, elle pourrait passer chez elle, prendre une douche, se changer, et être à l'heure pour son rendez-vous avec Dean. C'est donc en saluant toujours aussi chaleureusement la dame, en lui promettant d'être là à 8:00 am dans deux jours, qu'elle fonça vers chez elle. Ce qu'elle est organisée n'empêche, la Lisa, elle arriva chez elle avait beaucoup d'avance et, son idiotie de la nuit dernière porta fruit. Bah oui, la nuit dernière, elle avait, avec tout le stress que peut ressentir une jeune fille amoureuse, pris des heures à choisir la toilette parfaite pour son rendez-vous. Finalement, elle avait optée pour une robe noire toute simple et des escarpins assortis. Elle était très simple et surtout, elle n'avait pas exactement le budget pour s'acheter des robes uniques. Bon, une douche, une scéance de coiffure : il fallait quand même donner du volume à ses cheveux non ? Une touche de maquillage très discrète et elle enfilait cette tenue qui lui allait à merveille. Fin prête ! Et une demi-heure avant le moment de partir. Woow Lisa tu es trop forte ! Bien décidée à faire ce qu'aucune femme en robe du soir ne devrait faire, elle s'empara du bac de recyclage avec l'idée de le mettre à la rue maintenant : elle allait oublier demain c'était certain ! Donc, c'est avec ce soucis pour l'écologie que la brunette sortit de chez elle déposer le bac bleu à l'avant. Et puis ...

Hmm ? Hey !! Salut Helena ! Tu vas bien ? Comment avancent tes toiles ?

Hmm ... Bon d'accord mais j'ai seulement trente minutes !

Ah pauvre petite Hartwood, ta générosité te perdra. Souriante et gentille, comme toujours, elle entra dans le petit appartement où vivait la gamine de huit ans , ses trois frères et leur mère monoparentale. Liz avait beaucoup d'affection pour eux, c'était un peu comme une seconde famille. Un sourire aux lèvres, elle accepta de suivre la gamine dans le salon, qui lui servait maintenant d'atelier. Elle peignait avec de la peinture à l'huile et cela avait beaucoup impressionné Lisa qui voyait chez cette petite un futur talent. D'ailleurs, elle lui disait souvent que, quand elle serait plus vieille, elles feraient des expositions ensemble. Donc, la gamine donna un pinceau, l'arme du crime, à la peintre et lui demanda comment on fait la texture de poil de chat. Un sourire aux lèvres et avec toute la douceur d'un professeur, elle lui expliqua doucement comment faire, en le faisait elle même. Puis la question en vint aux nuages, à tout. Lisa était dans un univers second, comme à chaque fois qu'elle peignait. Elle mélangeait les couleur, donnait vie, sans ce soucier que sa robe et ses bras, étaient maintenant couverts de couleurs... Raah, idiote va. Puis, trente minutes plus tard, la mère de la gamine la sortir de son univers pour lui rappeller qu'elle avait dit avoir quelque chose à faire. ZUT ! Dean! En fusée, elle sortit de l'appartement et courru, juste à temps pour attraper son autobus. Bon. Elle était la cible de beaucoup trop de regards, les cheveux en bataille et la robe de soiré couverte de peinture...mais ça lui donnait un charme tout ça non? Bref. Ce n'est que lorsqu'elle mit les pieds à New-York, à Central Park plus exactement, qu'elle réalisa son état... Merde alors. Et en plus, elle avait dix minutes de retard. À la course, elle se dirigea vers le lieu du rendez-vous, en espérant qu'il soit encore là...Liz' courrait, encore et encore, puis, à vingt mètres, elle l'apperçu. Sa silhouette, sa posture... lui. Il était tellement beau, remarquez, un top modèle aurait pu passé à ce moment là qu'elle ne l'aurait pas vu, pour elle il n'y avait que lui, que Dean, pour qui elle éprouvait des sentiments tellement forts. Reprenant un peu d'assurance, elle s'approcha de lui. Bon, faute d'avoir une tenue soignée, elle était mignonne et elle avait une démarche féline. Doucement, elle approcha de lui pour mieux l'observer, il soupira son nom. Comme une idiote, le souffle coupé par cette voix, elle ne pu que faire pareil.

Lisa : Dean .....

Une fois devant lui, elle posa ses iris noisettes sur son visage. Seigneur, elle devait être ultra motivée pour ne pas l'embrasser là, maintenant. Elle ne rêvait que de ça...Il était beau, tellement élégant...alors qu'elle, elle n'avait vraiment l'air de rien. Un sourire timide aux lèvres, elle l'observa et chercha à faire de l'humour. Seulement, essayez de faire rire quand vous êtes déjà ridicule en partant et que la personne devant vous vous coupe littéralement le souffle. Reprenant un peu son courage, et observant la magnifique bouquet, elle pencha la tête et lui adressa une moue ravie de gamine à qui on offre un sucre d'orge. Sur un ton qu'elle voulait amusé et moqueur, elle le taquina gentilment.

Lisa : Ces fleurs sont pour moi, ou alors tu as rencontré un admirateur secret de ta personne en chemin ? Enfin, quoi qu'il en soit, elles vont beaaaaucoup mieux avec ma ravissante personne et ma tenue re------

Elle venait de poser ses yeux sur sa robe, couverte de peinture. Quelle tenue Lisa? Tu es absolument pathétique là .Rougissant de plus belle, elle lui pris les roses de mains pour les mettre devant son minois, pas question qu'il se paye sa tête, pas déjà ! Au moins, les roses cachaient le fait qu'elle était maintenant aussi rouges qu'elles. Puisqu'il faut toujours affronter ses démons un jour, et je trouve l'ironie très poussée en disant cela XD, Liz' garda le bouquet dans une main avant d'observer Dean. Mais il était trop beau, tout simplement parfait. Ça devrait être interdit parce que ça lui donnait beaucoup trop d'idées pas nettes. Oh comment ça Mlle Hartwood est une perverse? Si peu ...et puis c'est sa faute, il l'a complètement et totalement envouté. Avec un air repentant, comme si elle avait à se faire pardonner, elle déclara d'une toute petite voix

Lisa : M'enfin... bon d'accord, je n'ai pas une tenue exactement digne de ces fleurs... sauf que c'est ta faute aussi, tu es tellement élégant et tout... comment je vais faire moi pour ne pas avoir l'air d'une toile de Picasso maintenant... M'enfin... je peux toujours l'enlever cette robe non ? C'est pas toi qui voulait photographier du nu... Ahahaha. Dans tes rêves ! Tu vas devoir m'endurer aussi moche et aussi ridicule que je suis ! Ta faute bon !

Mignonne comme tout avec son minois angélique, elle lui tira la langue en riant. Son rire était doux, si doux que c'était pratiquement impossible de ne pas être contaminé. Bon d'accord,c'était pas exactement la femme qu'on souhaite voir, parce qu'elle était très maladroite et qu'elle avait toujours l'esprit ailleurs, mais elle était tout simplement adorable. Avec une précotion infinie, elle glissa sa main glacée dans celle de Dean et se leva sur la pointe des pieds pour poser un baiser sur sa joue. Elle hésita d'ailleurs et observa ses lèvres un instant, disons que si elle avait à choisir...enfin, va pour la joue. Elle murmure à son oreille un :

Qu'elles soient pour moi ou pas, ces fleurs, je les garde!

Alors qu'elle allait reposer ses pieds au sol, son regard s'accrocha un instant, qui lui sembla une éternité, à celui de Dean. Elle sourit, timide, avant de poser son regard sur les fleurs. Juste cette main dans la sienne, elle en avait des frissons, Elle décida d'avancer, n'importe où, c'était même pas important à ce point-ci. Elle le regardait et avançait de dos, si bien que ... c'est quand même Lisa Hartwood, elle heurta un arbre et se retrouva assise sur le sol... ouai super comme technique de drague... courage petite Liz...

Lisa : Aie... Je t'interdis de rire !!

Sinon je je ....je....

Et voilà, elle riait déjà ...

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