Eden Jones ● Co-admin de choc, Elue ●
Messages : 43 Date d'inscription : 06/12/2008 Age : 38
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| Sujet: Un samedi soir à New York |Libre| Jeu 25 Déc - 21:12 | |
| New York, un samedi soir. Comment rencontrer la grande Eden Jones avec ces données là ? Rien de plus facile. Il faut tout d'abord eliminer son domicile, les lieux où l'on s'ennuie comme les bibliothèques, ou tout autres lieux calmes. Exemple: impossible de rencontrer Eden Jones dans une salle de ciné un samedi soir. Boîte de nuit ? Possible, si une soirée inmanquable s'y déroule ! C'est bien simple. Le plus facile pour la trouver. Trouver d'abord la soirée qu'elle aurait pu préférer ce samedi soir. Si vous avez de la chance, elle n'aura pas fait une soirée avec juste ses amis proches et se trouvera peut être dans une grande boîte de nuit. Et c'est justement cet endroit que la demoiselle a choisit ce soir. Parce qu'elle n'avait pas envie de sortir avec des personnes en particulier, Miss Jones a pris son sac à main et a décidé de sortir seule comme une grande. De toute manière, elle ne le reste jamais bien longtemps. Dans une robe bustier, assez courte, de couleur rose et avec des escarpins assortis, Eden fait son entrée pour se retrouver seulement quelques minutes plus tard au bar. Oui... il faut savoir avoir ses priorités. Ignorant au passage quelques amis qu'elle ne considère pas vraiment comme des amis de son point de vue, elle commande un verre et s'allume une cigarette. Pour l'instant, aucun plan précis à part celui de s'amuser. Qui sait ? Peut être que plus tard sa fierté féminine sera à un point faible et qu'elle ira rejoindre Parker pour lui montrer qu'elle a toujours rêvé d'être infirmière. Ahem... oui bon, c'est Eden Jones... et son nom a le droit d'être une excuse valable à lui tout seul. Après avoir vidé son verre d'une traite, l'excusable Eden Jones pousse un soupir devant celui qui n'a probablement pas l'âge pour rentrer qui vient la voir en béggayant.
"B-b-bonsoir !"
"Laisse moi deviner ! C'est un pari ! Si tu parviens à obtenir mon numéro de téléphone, ton copain là bas paie la tournée. Arrête moi si je me trompe hein ? Alors, tu t'es dis, je vais le faire, pour ne pas avoir l'air ridicule, c'est ça ?"
"En... en fait..."
"Non tais toi. Eden Jones n'attendait pas de réponses. Alors voilà, tu vois, je t'aurais bien filé un faux numero avant de faire semblant de décrocher pour t'aider. Oui, parce qu'il n'y a absolument aucune chance que tu l'obtiennes, même si tu as le cancer et que tu vas mourir le mois prochain !"
"D-d-désolé."
"Mais tu vois. Je le ferais pas. Parce que je pense que cette expérience peut te forger le caractère. Et puis, une humiliation de plus, une humiliation de moins."
Méchante ? Comment ça méchante ? Mais n'importe quoi ! Elle lui avait simplement évité de mentir à un ami cher. Et puis, elle ne faisait pas dans le social. Elle n'allait pas se mettre à donner son numéro à des ados repoussants juste pour faire diminuer le taux de suicide ! De toute manière, il y avait des associations pour ça. Levant un sourcil alors que celui qui ne devait pas avoir plus de 17 ans venait de tourner les talons dans un visage plus que rouge, elle avait pris son téléphone portable. C'est alors que son expression avait changé, adoptant un sourire, elle avait brièvement tapé sur quelques touches avant d'envoyer au grand Takeo alias Takeke Cat "je suis géniale". Oui bon... personne ne pouvait comprendre. Il fallait connaître Takeo et Eden pour comprendre que des gens aimaient le réalisme. Rangeant son téléphone dans son sac, la demoiselle avait commandé un nouveau verre. Boire trop ? Boire un peu et rentrer ? Mmmmh, bonne question. Allez, elle se laissait dix minutes pour se décider sur la tournure de sa soirée. Si elle s'ennuyait, elle appelerait Jordan ou Parker. Mmmh, plutôt en mode Parker ce soir. Si elle passait un bon moment, elle faisait du chiffre d'affaires à cette boîte. Tout dépendait de si elle avait envie d'être généreuse ou non. Quoiqu'il en soit, son verre avait été rapidement terminé, tout comme le précédent. Oui, une femme pouvait être capable de boire, elle en était la preuve vivante. Sans rire, il n'y avait pas que les hommes qui tenaient l'alcool ! | |
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