Melanie ;; Your hell and your Dream .

Melanie Paxton

I. Identity :

Nom :

Paxton, mais je songe de plus en plus chaque jour à le faire changer. Pourquoi? J'mérite probablement mieux, quelque chose de plus classe. Quelque chose peut-être comme Love quoique ce serait pas très représentatif, je l'accorde.

Prénom :

Melanie Alexandra. Comme ma pauvre génitrice. Pas que j'en aie quelque chose à faire de toute façon.

Surnom(s) :

Mel, mais c'est un simple petit diminutif, tout ce qu'il y a de plus banal et platonique. Personne ne l'utilise sauf ma patronne. La plupart du temps, c'est un peu moins innocent. On se contente de m'appeller de tous les surnoms les plus détestables qui soient, mais faut dire que je le cherche. Ces jours-ci, ceux qu'on entend c'est "chienne" et "garce" . Mais ça non plus j'en ai rien à foutre. Sinon y'aurait aussi Pax, le surnom que me donnait mon meilleur ami de la vie (probablement le seul aussi), en l'honneur de mon prénom. C'est probablement le seul qui le connaissait en fait à cette époque.

Âge :

26 ans. Je dois approcher de mon quotat, j'ai décidé quand j'étais gosse que je vivrais pas vieille pour rester belle dans la mémoire de ceux qui vont avoir eu le malheur de croiser mon chemin.

Emploi :

Vendeuse dans une boutique de vêtements, mais lorsque j'aurai trouvé LE mec, celui-là que je mettrai dans ma poche, je compte ne plus avoir besoin de travailler. Le fric, c'est vital et un critère de sélection, je me le cache pas.

Pouvoir :

La guérison. Vas-y bébé, frappe, de toute façon j'suis incassable!

Groupe :

Démons et les gens qui me connaissent trop sauraient que ça me correspond bien.

II. It's what I am :

Caractère :

Si vous voulez vraiment tout savoir de moi, à commencer faudra pas s'amuser à me poser des questions sur qui je suis, ce que je fais, qui sont mes parents et tout le tralala. Je hais les interrogatoires, particulièrement si c'est pour en savoir plus sur moi. J'aime pas parler de ma personne, du Plus Profond De Mon Être. Vous avez pas idée à quel point je suis pudique au fond, j'aime mieux garder les secrets. Ça entretient le mystère comme on dit. Mais là, j'vais vous faire une fleur. Profitez-en, j'fais pas souvent d'exception. Tenez vous donc prêts parce que pour la première fois depuis longtemps, j'vais vous étaler ma psyché. C'est pas la joie être dans mon crâne, vous allez facilement le remarquer. Vivre avec une attitude de garce, c'est tout un boulot, et c'est certainement pas ma petite soeur fragile et adorable que tout le monde adore qui va arriver à tenir le rôle. Parce que voyez-vous, j'ai une cosanguine jumelle. On a quelques minutes d'intervalles, c'est elle qui a achevé ma génitrice. À noter d'ailleurs que tout au long de votre interrogatoire, je dirai jamais le mot 'maman' ni 'papa' parce que ces mots me donnent la nausée. J'ai jamais vraiment été une enfant, en fait notre géniteur nous l'a parfaitement interdit. C'était un sale type, mon géniteur. Du moins de ce que j'me rappelle. Enfin, où j'en étais? Ah oui, à la cosanguine jumelle. Ainsi donc, j'ai une soeur qui m'est identique, pareille. Je suis la garce, la méchante de l'histoire. J'étais déjà la méchante à l'orphelinat c'est pour ça que moi on m'a jamais adopté. Mais je suis pas vraiment rancunière donc ça me dérange pas trop. J'ai la carapace solide, je suis habituée à me protéger des gens. Ma collocataire monozigote, elle, elle aurait pas été capable. Moi, j'suis faite solide. Vous devez sans doute vous demander pourquoi j'agis comme un homme en ce moment. Pourquoi je parle comme eux, pourquoi j'ai l'air si vulgaire. Parce que j'adore être vulgaire, ça c'est un petit truc dans ma personnalité que les gens aiment pas en général. Je parais ultra-classe vu comme ça, mais je suis vulgaire et détestable en dedans. Si si, j'vous le jure. Et le pire dans tout ça, c'est que j'adore ça. Sinon, sur la liste des trucs qui sont à savoir sur moi, c'est que je suis possessive. Je surveille mes trucs de près, je déteste que l'on marche sur mes plates bandes et d'ailleurs, si ça arrive, je mords. Enfin, pas au sens propre, mais au sens figuré. J'aime bien utiliser des expressions, je suis un peu poète à mes heures, mais je préfère pas le dire, je fais semblant d'être une idiote, ça va mieux quand on est hypocrites. Je suis intelligente donc quand je m'y mets, même si je m'y mets pas vraiment souvent. Je fais seulement la dure de dure, ça j'aime bien. Et l'emmerdeuse. Ça et être une allumeuse, ce sont les premiers caractéristiques que l'on juge sur moi. Mais je m'en balance de ce que les gens pensent parce que vous savez, j'ai ma propre ligne de conduite, je suis une personne plutôt déterminée. Je sais ce que je veux faire et je laisse certainement pas les gens m'arrêter. Ma soeur encore moins. Dans mon esprit à moi, c'est que les choses qui m'étaient prévues doivent m'être rendue. J'en ai marre de toujours être celle qui n'a rien. On réserve tout aux autres, moi je passe en dernier. Ce sera plus le cas. Je rêve de mieux, toujours. Je veux toujours plus, je suis avare certes, mais au moins quand j'arrive à mes fins ça me prouve que je vaux quelque chose. Parce que j'ai toujours besoin de me faire valoir, au fond, parce qu'on m'a jamais vraiment donné de valeur. C'est pas comme si ça me faisait grand chose. Faut toujours que je joue la carte de l'indifférence voyez, j'aurais trop peur d'attacher une quelconque importance à quoique ce soit. J'ai pas vraiment de sentiments. Je me balance de tout, et je suis ma route. C'est peut-être pas la plus belle vie, mais au moins moi on me fait jamais de mal. J'me suis interdit d'avoir mal voyez-vous. Ça aussi c'est un peu de moi. Sinon, qu'est-ce qu'il reste à dire? J'aime me conforter dans mes habitudes, dans mes manies. Je suis détestable quand je m'y mets, mais ça vous le remarquerez bien vite. J'adore les hommes. J'en ai en quelque sorte besoin. Juste pour me prouver que je peux avoir n'importe qui, je me lance des défis. Vous allez forcément me retrouvez dans le lit de votre copain, ou dans le votre même, à moins d'être le dernier des crétins. Eux, ils m'intéressent pas. Je jette un regard foutument critique sur le monde, je sais, mais au fond, je sais que vous aussi vous aimeriez vous plaindre de tout. Ne niez pas, au fond vous savez.

Ce que votre personnage aime :

Je suis une personne matérialiste et excentrique, mais je m'assume. J'adore les objets qui valent cher, d'ailleurs c'est l'argent qui me séduit le plus chez un homme, après un attribut plus physique bien entendu. J'adore la mode. J'aimerais être mannequin, mais je ne pense pas que ce soit fait pour moi, du moins pour l'instant. Je reste dans ma boutique. Peut-être est-ce que je pourrais faire actrice aussi, ou un truc du genre. Faire beaucoup de fric et sortir avec des types vraiment bien, que les filles voudraient toutes dans leur lit. J'aime être le centre de l'attention, les hommes, le sexe. L'alcool. J'aimais la drogue avant, mais j'ai dû arrêter sous peine de passer du temps en tôle. Paraît que la coke c'est pas légal. Pourtant, ça empêche de devenir obèse, ça fait déjà ça de bien. Je suis une addicted du café. J'ai besoin d'en boire au moins deux par jour, si ce n'est plus. J'aime faire la fête jusqu'aux petites heures du matin, boire ensuite encore pour ne pas dégriser. J'aime être high, parce que j'me sens soudainement vachement plus heureuse. Et que j'fais un max de conneries dont j'me souviens plus. J'aime la lingerie, parce que ça me va mieux que des vêtements normaux. Je suis une fille de chambre à coucher, je crois. Pas que je sois une traînée, quoique ce serait pas mauvais pour me désigner et je l'assume, mais c'est la stricte vérité. Je suis pas un ange, je suis un démon. Pour de vrai en plus.

Ce que votre personnage déteste :

Tout ce qui a attrait à la famille. Ça me rend parfaitement malade. Je déteste les enfants, jamais au grand jamais je me vois en cloque. Practice safe-sex. Je sais pas ce qui est pire, le sida ou les gamins. Je déteste les bonnes soeurs, elles ont tenté de m'élever trop souvent. La musique calme me stresse. Je suis une fille de rock. Je déteste les cuites, me réveiller malade. Mais qui aime ça, honnêtement. Dégriser, je déteste ça. Je préfère rester ivre tout le temps. Je déteste les gens faibles, ou tout ceux qui sont trop différents de moi. Je suis très sélective sur mes amis, en fait ai-je vraiment des amis, là est la question.

Physique :

Je suis une personne super grande. Non, sérieusement, je dois faire un mètre quatre-vingt et je suis sans talons hauts. Mais j'adore les talons hauts, alors je suis généralement une tricheuse. J'ai des jambes de mannequin, aussi. Ça on me le dit régulièrement. Je sais que je pourrais faire ce job, mais ce n'est pas encore dans mes priorités. J'ai pratiquement un corps de rêve en fait et il faut dire que j'en abuse parfois. Non, je veux dire que j'abuse tout le temps. C'est plus fort que moi, je dois me faire remarquer. Je porte souvent des longues robes, des pantalons très ajustés, des petits hauts sexy, uniquement pour me faire remarquer. J'aime me mettre en valeur et je ne perdrai donc pas une seule seconde pour pouvoir montrer ce que j'ai. Et d'ailleurs, tout est naturel. Pas question de refaire quoique ce soit. Je suis déjà parfaite comme ça. Enfin, quasiment parfaite. Je ne suis pas encore riche et célèbre. J'adore la mode. D'ailleurs, dans le magasin où je travaille, je suis probablement celle qui s'y connait le mieux. C'est moi qui est la référence. Moi que l'on demande toujours à voir car si les clients me trouvent parfois chiante quand je leur dit qu'elles devraient perdre deux ou trois kilos, elles reviennent toujours me voir et certaines suivent même mon conseil. Si je dictais à l'Amérique comment se vêtir et prendre soin de soi, nous n'aurions plus de régimes amaigrissants, tout le monde serait déjà parfait. D'ailleurs, je suis mince, très mince. Je fais attention à mon poids méticuleusement parce que je serais tout simplement terrifier de devenir grosse, ou de faire une autre taille que du zéro. J'ai des courbes là où il faut, heureusement, histoire de ne pas être une planche à repasser. D'ailleurs, les gens s'accordent en général pour dire que j'ai un décolleté plutôt sympa, pour ne pas dire admirable. Tant pis, c'est dit.

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Jessica Alba

III. About my story :

Passé du personnage :

Des bouteilles. Encore des bouteilles. Des mégots de clopes un peu partout dans la maison. C'est sale. Très sale même, mais personne ne le sait ça, parce que personne ne vient jamais à la maison. Mon géniteur nous interdisait d'inviter des amis à la maison. On allait avec les autres enfants du voisinage, mais là dès le début quelque chose clochait. Moi, je restais avec le ballon alors que les autres enfants eux allaient ailleurs. Quand on jouait à cache-cache, c'était moi qui cherchait toujours, à tous les coups. Le problème, là-dedans? Je ne le voyais pas encore. J'étais laissée à moi-même déjà à cette époque. Puis vint s'ajouter un autre conflit à celui de mon abandon par les enfants dans le voisinage : les bouteilles ne suffirent plus à calmer Ses crises. Il n'eut plus assez d'elles, il fallait quelque chose de mieux. Mon attrait pour la poudre blanche me vient de là, je crois. Des résidus qui restaient sur le meuble du salon alors que le cable de la télévision alignait des couleurs. Rouge, rose, vert, jaune, rouge, bleu, vert, jaune, rouge encore. Je revois encore les lignes sur le téléviseur du salon, mon géniteur ivre mort, coké à mort, endormi sur le canapé. Ma cosanguine qui dessinait dans son coin, moi qui mimait de faire pareil. Mais je voyais. En fait, je crois qu'elle aussi, voyait, mais elle n'a jamais parlé elle. En fait, si je n'avais pas trahi le secret nous y serions sans doute restées. Le matin, il se faisait un café, recommençait ses doses devant nos yeux mêmes alors que Hellen et moi n'osions rien faire, avalant les céréales qu'il nous servait. Parce qu'il nous nourrissait, quand il n'était pas trop stone pour s'en rappeler. Nous espérions quelque part sans doute qu'il crève, du moins moi. Je n'avais que six ans à l'époque, mais il y avait déjà trop de séquelles. J'en avais marre, pour tout dire, et j'espérais que tout s'arrange. Tout s'arrangea lorsque l'on commença l'école. Là, il commença enfin à se faire violent. Parce que sans violence, nous n'avions preuves de rien. Coups dans les côtes, bras serrés trop fort, le plus loin fut l'oeil tuméfié que je portai fièrement pour lui avoir craché au visage. C'est là que l'institutrice s'inquiéta. Et je ne voulu rien dire au début. La collocataire de liquide amyotique non plus, parce qu'elle avait droit aux mêmes traitements que moi. De longues heures durant, la psychologue de l'école élémentaire s'affaira à nous faire raconter. Puis ce fut à la fin de notre dernier entretien que je finis par raconter tout.

Moi, enfant, qui regarde par la fenêtre poussiéreuse. Je n'ai même pas pris la peine de retirer le rideau de ma vue, je colle simplement mon front sur le tissus en regardant la pluie qui tombe. Pourquoi dans les scènes de tristesse ou de colère il faut toujours qu'il y ait de la pluie? Je cogne ma tête contre la fenêtre, la surveillante me dit d'arrêter ça. Je lui dis de la fermer, que je m'en fous.
Et c'est là que je sentis une main sur mon épaule. Celle de cette vieille folle qui s'occupait de l'orphelinat où j'étais. Elle me dit de l'écouter, qu'Hellen avait été adoptée. Que nous serions séparées. Je crois que c'est là que tout a commencé. Là que j'ai compris que c'est toujours les autres qui auraient tout. Que moi, j'aurais les restes. On avait choisi Hellen et moi je restais ici, j'étais coincée en prison alors qu'elle, elle était libre. Elle aurait une ... Famille. Ce mot que je hais tant, parce qu'en fait, il n'a aucune signification pour moi. Je fronçai les sourcils, et quand elle me dit que je pouvais pleurer, tout ce que je réussis à faire, ce fut hurler. Hurler toute ma rage, ma colère. Je voulais me venger. C'était moi qui devais partir. La surveillante me dit qu'on viendrait certainement me chercher. Elle me le promis. Pourtant, ce fut uniqement à mes dix-huit ans que je réussis enfin à sortir de ce foutoir.

La musique rock à fond dans le sous-sol de la maison de banlieue. Plusieurs dansent, plusieurs boivent, plusieurs s'embrassent. Les filles sont trash, les garçons mignons. Et moi là-dedans? Je suis le clou de la soirée. Sur la table près du stéréo se trouve une fille vraiment canon. Bronzée, par ses origines mexicaines sans doute, en jupe vraiment très courte, qui semble vraiment bouger sur le rythme de la musique. Cette fille-là, c'est moi. Et à ce moment-là, je me foutais de tout. Je fumais, je buvais, je faisais la fête. Je me balançais de tout à la fois et j'étais le clou de la soirée. Même si les filles me haïssaient, les garçons auraient tous donné n'importe quoi pour finir la nuit avec moi. Et bizarrement, j'en étais plutôt fière.
Soudainement, la musique s'éteint. Je ne suis plus le clou de la soirée? Non, ce n'est pas ça. J'ai décidé que j'avais marre de danser et je me suis accrochée dans un fil. Je suis parterre, ma jupe relève dangereusement permettant d'avoir une vue plutôt intime de qui je suis. Et mon chevalier servant se précipite à ma rescousse alors que l'on tente de ramasser la bière sur le tapis que je viens de sabotter. Le chevalier m'emmène à l'extérieur où l'on discute, parlant sur le 'hood' de sa bagnole. Trans Am rouge foudroyante. Il déchire, mon chevalier. Le hic, c'est là qu'il commence...

« Pax' .. T'as jamais pensé à t'arrêter deux minutes? »

J'éclate de rire et le dévisage. M'arrêter? M'arrêter de quoi? D'être la reine des soirées? De coucher à gauche et à droite? Après une enfance sabotée par l'orphelinat, ma cosanguine et mon géniteur, je devrais maintenant arrêter de vivre une vie de plaisirs? Je reprends mon sérieux, joue avec des mèches de mes cheveux en dreadlocks qu'il m'arrête déjà, gardant mes mains prisonnières des siennes. Seigneur. Je roule les yeux et pose mon regard foncé dans celui de mon chevalier.

« En fait, non. Pourquoi? Tu sais, si tu en as marre de me ramasser, j'suis capable de jouer toute seule comme une grande. En plus.. »

On m'arrête. Du moins ses lèvres m'arrêtent. Il tente de se frayer une entrée dans ma bouche. Stop, c'est trop vite. Je le repousse et frappe. C'est toujours comme ça avec moi. Je frappe, ensuite je réagis. En plus, je frappais plutôt fort à l'époque.

« Ouch! Merde Pax t'es folle? Je voulais juste te dire que.. Enfin. Pax, quoi, merde, j't'aime moi. En fait j'suis dingue de toi. Et j'vois pas ce que tu fais à te détruire à tous les soirs. Tu vas finir par te faire mal, et j'tiens à toi. »

Je bâille, le regarde à nouveau. Je rigole et le serre dans mes bras avant de le repousser pour ne pas qu'il se fasse d'illusions. C'est vrai, il m'aime. Et peut-être que moi aussi un peu. Mais j'en ai rien à battre. Il a pas d'argent, premièrement, et rien qui m'intéresse vraiment. En fait, il est là pour réparer les dégats et c'est tout. Il soupire et moi je ris. C'est toujours comme ça.

« Oh, arrête un peu. Tu me stresses avec tes déclarations à l'eau de rose. »

Il se lève, pour la première fois depuis longtemps fâché. Et avant de disparaître vers l'intérieur de la maison pour la soirée, il me réplique en guise de paroles d'adieux :

« T'as vraiment aucuns sentiments, Melanie Paxton. »

Et par la suite, vous savez ce que j'ai fait moi? J'ai rigolé. J'suis resté quelques minutes sur sa Trans Am avant de finalement rentrer. Je l'ai vu mais je ne lui ai pas parlé. J'ai embrassé un type, on est partis dans sa voiture, et j'ai plus jamais revu mon Chevalier.

Situation actuelle du personnage :

C'est ainsi que je me réveillai, dans mon lit, toute seule (pour une rare fois) . Je venais sans doute de faire le rêve le plus étrange de ma vie, mais je n'y croyais pas. Même s'il m'avait dit que je me réveillerais, même s'il semblait réel, j'étais persuadée que rien n'était vrai. On ne peut pas avoir de pouvoirs magiques. Et même si j'haïssais Hellen, je ne pouvais pas la tuer parce qu'il y avait un truc qu'on appelait l'Équilibre. C'était tout simplement ridicule d'y croire. Je me levai, allai prendre un verre d'eau et retournai me coucher, mon réveil le lendemain matin fut plus calme et paisible que la nuit que je venais de passer. Je me levai comme tous les matins et me dirigeai vers la salle de bain de mon petit appartement au loyer plutôt cher pour une vendeuse de vêtements. Je me déshabillai et me dirigeai vers la douche, décidant de voir si ce qu'ils avaient dit était vrai. Prenant le rasoir, j'en enlevai la lame. Plantant celle-ci de façon à faire une entaille légèrement profonde dans ma cuisse (et pour me faire foutument mal sur le coup, quelle idiote j'étais) je regardai ensuite avec la concentration que j'y mettais ma plaie se refermer d'elle-même. Perturbée que le rêve devienne réalité, je compris alors que j'aurais ma revanche tant espérée. Parce qu'il n'y avait alors à ce moment-là rien de plus gratifiant de savoir que je pourrais massacrer ma soeur dès que je la verrais et ça pour le bienfait de l'humanité. J'étais un démon. À la simple idée de ça, je me disais que c'était classe, enfin quelque chose que ma collocataire de liquide amyotique n'aurait pas. C'était mon tour de posséder quelque chose qu'elle n'avait pas. Jusqu'à ce que je me rappelle d'un autre détail de mon rêve. Elle avait bel et bien le même pouvoir que moi. Et comme elle était une Élue et moi un démon, nous devrions lutter pour voir qui gagnerait cette 'lutte ultime' entre nous deux.

Et croyez-moi, c'est mon tour. J'ai eu assez à donner les moments de gloire, je mérite enfin mon trône. C'est mon tour de gagner, l'équilibre va balancer du côté obscur parce qu'il n'est pas question que je laisse celle qui m'a tout volé prendre ma dernière chance d'être exceptionnelle.

IV. About the others :

Famille :

Ma collocataire de liquide amyotique, la seule personne avec qui j'ai des liens de sang qu'il me reste en vie, mis à part mon géniteur mais lui il compte pas, il est en tôle. C'est elle aussi que je dois exterminer, en finir une fois pour toutes avec celle qui m'a tout volé. Elle a certainement bien réussi, elle. Elle a toujours eu les choses plus facilement on dirait.

Amis :

Melanie ;; Your hell and your Dream . Ne8die

Amie, enfin, c'est vite dit, je n'ai pas de véritables amis. Elle est plutôt sympa, on s'entend bien, et elle a sa propre boîte de mannequins. Qui sait peut-être un jour lui demanderais-je ma chance... Faut bien profiter des gens, sinon à quoi servent-ils?

Ennemis :

Qui d'autre que ma chère congénitale encore une fois?

Connaissances :

Melanie ;; Your hell and your Dream . Hilary-new004

Cette fille, elle me rappelle moi à mes dix-huit ans, à la recherche de ma liberté. En beaucoup moins trash bien entendu. Elle est sympa, surtout quand elle achète pour très très cher...

Melanie ;; Your hell and your Dream . 211yw5

Qui dit avocat dit bourré de fric et qui dit bourré de fric dit garçon fait pour moi. Il n'est pas trop mal non plus, et au lit c'est une bête. Je m'amuse un peu en attendant d'avoir ma véritable proie, qui elle en vaut franchement le double-jeu.

Amour :

Lui. Il est mignon, il est avocat, et je vais tout faire pour qu'il soit persuadé que je suis la fille faite pour lui. Moi, amoureuse? Jamais de la vie. Bonne investisseuse, ça oui!

V. About you :

Pseudo :

Emesele

Âge :

19 ans

Rang souhaité :