Futur is in the past

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Futur is in the past :: The Past :: Présentations des personnages

Aaron Crash [EN COURS]

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Aaron Crash

Messages : 2
Date d'inscription : 27/12/2008

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Sujet: Aaron Crash [EN COURS] Sam 27 Déc - 17:30

Nom du personnage I. Identity : Nom : Crash Prénom :Aaron Surnom(s) :Ais-je vraiment la tête de quelqu’un à qui l’on donne des surnoms ? Âge :44ans Emploi : qu’importe. Pouvoir : Persuasion. Groupe : Démons du futur II. It's what I am : Caractère : Qu’importe ce que je pourrais vous dire, qu’importe ce que vous pourriez être amené à découvrir… Tout ceci ne serait qu’une infime partie de ce que je suis réellement, ou ne serait rien d’autre qu’illusion. Suis-je réellement si différent de celui que j’étais durant ma jeunesse ? Je ne crois pas… Si j’ai pu renier certains de mes aspects, ce n’était que dans le seul but de parvenir à mes fins… Ambitieux, je l’ai toujours été… Mais peut-on encore parler d’ambition lorsque la fin justifie les moyens et qu’à ce titre je ne connais pour ainsi dire aucune limite ? Je ne fais pas dans les sentiments et pour ainsi dire ne m’attache que très rarement. Les personnes recevant mon affection se comptent sur les doigts d’une seule main. Les autres sont des collègues de travail, des pions, des pantins potentiels ou alors des ennemis lorsque mon indifférence ne suffit plus. Je donne l’impression de ranger certaines personnes dans des catégories et cela est tout à fait normal… Je suis catégorique. Je n’aime pas perdre mon temps, et encore moins qu’on me le fasse perdre. Si l’allié d’antan devient une embuche il ne faudra pas longtemps avant que je ne songe à l’évincer. Où est le mal ? Comme tout médecin qui soigne un patient en détruisant le virus, j’ai pour habitude d’anéantir ce que j’estime être des bactéries. Je suis expéditif et ne fais rien dans la demi-mesure. Certains prétendent que la chance tourne et que tôt ou tard le bien reprend ses droits et pourtant j’ai tendance à penser que ma puissance ne cesse de grandir. Ma réussite, je ne la doit qu’à moi-même. La nature m’a fait bénéficier d’une intelligence rare que j’utilise à bon escient. Réfléchi, diaboliquement stratège, j’arrive à prendre assez de recul de manière à ce que mes décisions et mes actes résultent d’un long moment de réflexion. Je n’ai pas pour habitude de brûler les étapes, et cela en partie à cause du fait que, loin d’être impulsif, je suis incroyablement calme, dangereusement froid. Tuer ne me dérange pas loin de là. Je souris peu mais il m’arrive de rire grâce à l’humour saignant et corrosif. Je me délecte de la manipulation, que ce soit grâce à mon pouvoir ou bien par l’intermédiaire de mes talents de comédien que je n’ai cessé d’améliorer au fil des ans. Je dois également avouer être un grand calculateur et c’est sans rougir que j’utilise, use et jette. On pourrait me croire infâme, narcissique et ronger par le pouvoir… Je pense tout simplement avoir le parfait contrôle de moi-même, servant des intérêts sur lesquels on crache volontiers sous prétexte qu’ils ne correspondent pas à la morale en vigueur. Paix et harmonie sont deux concepts qui me font rire. L’Humain est pourri jusqu’à la moelle, il n’y a jamais eu besoin de démons pour le pervertir. Certes il serait de mauvaise foi que de dire que les démons n’ont jamais donné un coup de pouce de temps à autre à leurs congénères. Mais en réalité l’Homme dans sa grande humanité est un être rongé par ses faiblesse qui n’aspire à la paix que lorsqu’il est conscient qu’il serait incapable de survivre sans. Qui n’a jamais désiré avoir un monde façonné selon ses propres désirs? Il n’y a pas de saints, seulement des fous. Les élus ne sont que des utopistes qui s’acharnent à croire que la Terre est belle et que sans démons tout le monde serait heureux dans le meilleur des mondes. Mais la formule « ils vécurent heureux jusqu’à la fin des temps » n’existe que dans les contes. N’allez surtout pas croire que mon phrasé acerbe, mes sarcasmes ou encore mon cynisme légendaire m’aveuglent. Ce serait se perdre dans des illusions. Ce qui me rend plus dangereux encore est ma discrétion. J’aime me dissimuler dans l’ombre. Véritable chef des démons, même certains de ms pairs n’ont pas conscience de ce que je suis réellement ni de l’étendue de mes capacités. Je gouverne dissimulé dans la pénombre tandis qu’une autre occupe le devant de la scène. Cela m’importe peu, au contraire, je préfère les coulisses. Main de fer dans un gant de velours, je trouve mon salut dans ma discrétion. Pas assez narcissique, encore un peu modeste, je ne vais pas crier sur tous les toits la place réelle que j’occupe. Main sombre, je tire les ficelles encore invisibles et je m’en délecte. Qu’importe si je n’inspire pas la peur, qu’importe que l’on ne m’estime pas à ma juste valeur. Je sais ce que je vaux et cela est bien assez pour créer en moi une véritable jubilation… Marionnettiste dissimulé dans la pénombre, je manipule indirectement vos vies… Alors vivez, dormez pauvres innocents. De toute façon je m’occupe de tout… Ce que votre personnage aime : Serait-ce une si grande nouvelle que de dire que j’aime le pouvoir ? Je me délecte du pouvoir sous toutes ses formes. Je le recherche car il m’obsède. Cependant je parviens à y renoncer en partie au profit du visage officiel du groupe. Pour ma sécurité, pour mes intérêts. J’aime également le potentiel, et les personnes intelligentes, faisant fi des concessions. Celles qui sont de ces personnes auront alors peut-être la chance d’éveiller réellement mon intérêt. Les démons ne sauraient se passer de ces personnes hors du commun. A ce jour, trois personnes ont réussi à gagner mon respect. L’une d’entre elles est devenu tout naturellement mon bras droit… les deux autres sont sous mon aile. Je doute qu’il y en ait plus. Je n’ai pas envie de devenir une mère poule. Jordan, mon épouse. Plus que mon respect, elle a mon cœur et tout mon amour. Bien plus qu’une amourette de jeunesse, elle est la seule femme à avoir un jour réussi à éveiller des sentiments si profonds en moi et même plus… à les ancrer. Elle dénote de toutes les autres, ne ressemble à aucune autre. Je pourrais lui offrir le monde sur un plateau si elle me le demandait. Je l’ai toujours eu dans la peau. Elle n’a pas remonté le temps et je ne la reverrais pas avant bien longtemps, au risque de paraître trop fleur bleu, je crois qu’elle va me manquer… Mais à bien y réfléchir, c’est une bonne chose qu’elle ne soit pas parmi nous. Cela n’aurait fait que compliquer la situation… Fidèle à moi-même, je suis un éternel amoureux des arts. Ma bibliothèque en 2030 est immense, capable de passer des nuits entières à lire. De même, j’ai investi dans quelques tableaux. Dès que l’occasion se présente, je me rends dans un musée, une librairie ou encore un cinéma. A bon entendeur… Ce que votre personnage déteste : Possessif, assurément orgueilleux, ne me sous-estimez pas à moins de considérer votre arrêt de mort comme signé. J’ai conscience de ma force, j’ai conscience de ma puissance et je sais m’entourer, autrement dit j’ai assez de capacités et mes arrières sont suffisamment assurées pour que je puisse dire sans rougir que je suis quelqu’un de puissant. Je ne suis pas facilement atteignable, ne croyez jamais que je suis arrivé au stade où j’en suis par le simple fruit du hasard et encore moins grâce à la chance. La chance et le hasard ne sont que des concepts inventés pour les pauvres ignorants qui ont besoin de s’accrocher à des choses si peu concrètes afin de les aider à continuer d’espérer en dépit de la vie fade et pathétique qu’ils mènent. Ne pas aimer le manque de respect va de pair avec le fait que je n’aime pas que l’on vienne empiéter sur mes plates bandes. Serais-je possessif ? Certainement. Lorsque j’impose ma marque, le message est on ne peut plus clair : ne pas toucher. Et c’est tout juste si défier cette règle ne revient pas à commettre un acte de trahison. Trahir… Un conseil, si cela devait un jour vous arriver, suicidez vous après… Ou alors vous serez amenez à connaître un avenir si épouvantable que même l’Enfer vous paraîtrait certainement plus doux. J’ai des experts en matière de douleur autour de moi… Et croyez moi, ils se délecteraient de vos cris et de vos souffrances infinies… Comme l’on pourrait être amené à s’en douter, je déteste perdre. Il en a toujours été ainsi. Je ne suis pas réputé pour mon fair-play et cela m’importe peu. Je ne désire qu’une chose : réussir à remplir mes objectifs, parvenir à mes fins. Et si la partie ne peut être que rarement remise, alors mieux je me porte… Plus communément enfin, je déteste les personnes faisant preuves de bêtise et d’ignorance. La niaiserie n’est pas mon fort, loin de là. Je suis également facilement irritable lorsque je suis inutilement dérangé… Physique : Peut-être que si vous êtes un tant soit peu un observateur au goût prononcé pour le détail vous me remarquerez… Il faut dire que je ne suis pas de ces hommes sans classe qui aiment à se pavaner pour se faire remarquer. On pourrait m’oublier que, dans une certaine mesure, cela ne me dérangerait guère. Ne me cherchez pas sous les feux des projecteurs, regardez plutôt les ombres… Alors, peut-être que vous verrez… Vous verrez un homme, d’une taille suffisamment grande pour arriver aisément à hauteur de ses autres congénères sans pour autant dénoter de la foule par ma hauteur, ce qui n’est pas plus mal. Il en va de même pour ma musculature. Préférant les arts et les lettres aux activités physiques, je ne suis pas un grand sportif, me contentant simplement de m’entretenir afin de rester en bonne forme. De quoi donc dessiner élégamment mes muscles. Posséder une carrure digne d’un bodybuilder ne fait pas parti de mes ambitions, loin de là… Ces caractéristiques physiques ne dénotent guère de l’apparence que j’avais durant ma jeunesse. Le reste par contre… Le reste de ma silhouette s’est vu changée. Certes l’âge a eu un beau rôle dans tout ceci mais le temps est loin d’être le seul responsable. Avec le changement de nom, un changement d’apparence s’imposa à mes yeux. A l’époque j’étais encore loin de m’imaginer faire un jour un bond dans le passé mais déjà il m’avait paru essentiel qu’on ne fasse plus le lien entre moi et Nathaniel Harvey. Mes cheveux sombres ont donc poussés. A présent mi longs, j’ai encore plus de mal à les coiffer que par le passé. Mon teint autrefois pâle fut troqué contre une carnation plus hâlée. Mes yeux océans que j’aimais tant furent dissimulés derrière des lentilles de contact leur offrant le bénéfice d’un coloris ébène, renforçant un regard communément dépourvu de la moindre émotion, fréquemment froid, guère chaleureux mais implacablement puissant. C’est à croire qu’au fil du temps, mes yeux sont devenus le reflet de mon âme… Exception faite lorsque je suis en train de feindre. Sous mon nez grêle se trouvent des lèvres fuselées, s’étirant rarement pour former un sourire qui s’avère alors loin d’être affectueux. Ornant mon fin annulaire gauche, vous pourrez y voir un anneau à la signification non équivoque. Mon apparence vestimentaire est moins classique qu’à une époque. Cependant, je privilégie la sobriété avant tout, ne souhaitant pas me faire remarquer à cause d’une tenue d’une inutile excentricité. La discrétion prime toujours plus que tout. Néanmoins j’avoue prendre particulièrement soin de mon apparence… Avatar : Johnny Depp Dernière édition par Aaron Crash le Ven 2 Jan - 12:42, édité 2 fois

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Aaron Crash

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Sujet: Re: Aaron Crash [EN COURS] Jeu 1 Jan - 23:51

III. About my story : Passé du personnage : Sombre Prélude Comment en suis-je arrivé là? Les psys et aux experts du cœur de l’homme prétendent bien souvent que l’enfance est primordiale et déterminante quant au devenir de l’individu dans sa vie d’adulte. Je ne sais pas si l’on peut prétendre expliquer le pourquoi du comment Nathaniel Harvey est devenu Aaron Crash en se contentant d’analyser ma jeunesse. Je ne suis pas comme tout le monde. J’ai été fait démon. Peut-être même l’un des meilleurs que la Terre notre mère ait jamais vu. Il ne m’a pas été permis de me souvenir de mes parents. Je n’avais pas 3 ans que je les voyais déjà partir me laissant seul, valdinguer de famille d’accueil en famille d’accueil qui se refilaient le fardeau au bout de quelques mois à peine. Fils de rien, fils de personne, le néant semblait m’envelopper dans ses bras froids, ne me laissant comme perspective d’avenir rien de plus qu’un vide, profond et infinie. Je trouvais cependant mon salut dans les arts et l’écriture, véritables échappatoires de cette vie morne. A douze ans cependant quelque chose de nouveau surgit dans vie, sans que je ne m’y attende, sans y avoir été réellement préparé. J’arrivai dans une nouvelle famille d’accueil dans laquelle j’allais rester jusqu’à mon indépendance matérielle. Mais surtout, je rencontrai Jordan Baldwin. Jordan était une fille qui chamboula beaucoup de choses en moi. Elle m’ouvrait au monde extérieur, elle était l’une des rares personnes que j’étais capable d’apprécier. Elle était si différente du commun des mortels, si fascinante qu’elle ne m’en laisserait jamais indemne. Je grandis au fur et à mesure du temps. Je décrochais mon diplôme avec brio avant d’étudier la littérature à l’université. J’entamais une relation amoureuse avec la belle Jordan qui allait prendre fin quatre ans plus tard, lorsque je découvrais ma véritable nature… C’était en 2008 Les temps incertains 2008-2012 Je me demande bien à quoi peut me servir de raconter tout ceci puisqu’à présent beaucoup de choses risquent de changer. Dans quelle mesure l’Histoire va-t-elle être réécrite ? Il ne me fallut que peu de temps avant de découvrir concrètement quelle était la nature du pouvoir en ma possession. En revanche, le maîtriser fut une tout autre histoire. La persuasion, plus qu’un pouvoir est un art qu’on ne décrypte pas si aisément. Très vite, je fus amener à comprendre ce qu’était l’équilibre, et très vite j’eus envie de tout mettre en œuvre pour le briser. Un vieux compte à régler avec cette foutue planète, une envie de me grandir et d’assouvir la plus grande de mes soifs : le pouvoir. Songeant à une manière de pouvoir prendre le dessus sans trop me mettre en danger, un soir d’hiver une idée illumina mon esprit. Pour avoir une longueur d’avance sur les élus et démons, il fallait être capable de pouvoir les identifier. Restait encore à déterminer le moyen d’y parvenir. Il me fallut quelques années de patience, de travail acharné et parfois même de découragement avant de parvenir à ce que je souhaitais. Mais je finis par l’obtenir ma petite longueur d’avance. Je finis un beau soir par localiser un élu grâce à ses rêves. Un élu, et puis un autre… ainsi que des démons. Je suis forcé d’avouer que ce nouvel état de fait me faisait jubiler mais j’avais également pleinement conscience que ce don devait rester secret, tout comme mon pouvoir de persuasion. Sous aucun prétexte ils ne devaient être découverts sous peine d’être en quelque sorte mis à nu. 2012 fut une bonne année. Je localisais démons et élus pour la première fois et je me débarrassais enfin du boulet enchaîné à ma cheville : Lynn Hoover. Sa mort fut une véritable délectation tant la jeune femme mettait mes nerfs a rude épreuve. Et sa mort entraîna la disparition de Nathaniel Harvey… La naissance d’Aaron Crash Disparaître pour se faire oublier. La mort d’Hoover était loin de faire l’unanimité. Disparaître pour mieux revenir. Différent, plus puissant. Je quittais New York durant quelques temps pour des destinations ensoleillés. Soleil… UV, le grain de peau autrefois diaphane prit une carnation plus basanée. Lentilles de contact… Les yeux verts devinrent ébènes. Les cheveux, le look. Tout changea, même le nom. Je troquais et reniait Nathaniel Harvey au profit d’Aaron Crash… Avant de revenir en tant que tel à New York. Je tenais à achever mes études, et désirait continuer à prendre part au conflit. Je voulais également reconquérir Jordan, et ce de manière définitive… Mon pouvoir de persuasion devenait plus puissant de jours en jours. Je m’en servis sans excès juste de quoi commencer à me hisser progressivement vers le sommet de la pyramide hiérarchique démoniaque. A défaut de posséder l’étoffe d’un héros, j’avais celle d’un leader. Mais afin d’éviter de me faire évincer par des élus ou des démons jaloux, j’agissais prudemment et lentement. « Rien ne sert de courir, il faut partir à point » comme dirait l’autre… Et je retrouvais Jordan. Elle seule fut mise au courant de mon secret, de ma véritable identité. Je ne sais toujours pas pourquoi elle ne broncha pas… Etait-elle si amoureuse et sincère avec moi ? L’équilibre n’avait-il qu’une importance secondaire à ses yeux ? N’avait-elle d’élue que le nom ? Il me fut impossible de savoir. Toujours fut-il qu’en 2015 nous nous marièrent, et que jamais elle ne me mit de bâtons dans les roues, quoi que je puisse entreprendre… Situation actuelle du personnage : Je me mis à tirer les rideaux de ma fenêtre. Je n’ai jamais réellement aimé le soleil et me suis toujours contenté de quelques rayons de lumières. Pourquoi diable faisait-il beau ? Je n’aimais pas le beau temps mais malgré tout mon moral était au beau fixe. En me retournant, j’aperçus mes deux protégés Claire et Travis, confortablement installés dans la banquette du salon, me lançant un regard des plus interrogateurs. Je retirai alors mes lunettes noires et me mis à leur sourire gentiment. « Ne faites donc pas de telles têtes. Ce qui est arrivé n’est pas si terrible que ça, bien au contraire.» Peu sûr de les avoir réellement convaincus, je me rapprochai d’eux, m’installai dans le fauteuil d’en face tout en prenant un verre et une bouteille de cristal contenant du whisky. Il y avait bien évidemment de quoi être dérouté. Ce genre d’évènements était loin d’être banal… Mais lorsque l’on était démon ou élu, mieux vallait s’attendre à se retrouver face à des situations tout à fait inattendues… Il y a quelques minutes encore nous étions en 2030. J’étais alors à l’intérieur d’un taxi coincé dans les habituels bouchons New Yorkais en train de contacter ma petite Claire par téléphone. La conversation téléphonique fut des plus habituelles, je lui annonçais mon très probable retard, atermoiement peu occasionnel ces derniers temps. Comme à chaque fois la jeune femme ne broncha pas. Comme à chaque fois je fus tout excusé. Il me fallut finalement un quart d’heure pour parcourir ce qui d’ordinaire n’aurait pris qu’une minute ou deux. Et alors que j’apercevais Claire et Travis sur la place, je demandais au chauffeur de s’arrêter. Ce fut lorsque j’ouvris la portière que tout changea. Le ciel sombre intemporel avait laissé place à une atmosphère bien plus limpide. L’azur n’était estompé que par quelques nuages de la couleur du lait. L’herbe était verdoyante, les promeneurs aussi n’étaient plus les mêmes. Leurs visages laissaient transparaître un étrange sentiment d’apaisement, de bien-être. Seuls mes deux protégés semblaient incroyablement inquiets et déroutés. D’ores et déjà j’avais compris que nous n’étions plus à notre époque. Ce ne fut qu’après avoir consulté les journaux du jour que je pus avoir la certitude de l’année à laquelle nous nous étions retrouvés transportés. 2008… Douce époque durant laquelle je commençais à prendre conscience de mon potentiel… Nous ne nous étions pas retrouvés là par hasard. Je n’ai jamais cru au hasard… Portant mon verre à mes lèvres, les trempant doucement pour venir recueillir le liquide sur ma langue, je pris le temps d’apprécier le goût avant de poser mon verre et de les regarder à nouveau. Je les trouvais attendrissants, mais une bonne partie de moi ne pouvait s’empêcher d’espérer que mes deux champions reprennent rapidement du poil de la bête. Nous n’étions pas là pour passer des vacances sous le soleil… « J’ai réservé cet hôtel durant quelques temps, faute de trouver mieux pour le moment… » Je repris mon verre, recommençai à boire. J’aimais prendre le temps d’expliquer, d’installer la situation. Les regards impatients –lorsqu’ils n’étaient pas suppliants- de mes interlocuteurs me donnaient un sentiment de puissance dont je me délectais éperdument. Je laissai donc planer le silence durant quelques secondes avant de reprendre… « Nous avons remonté le temps, comme vous avez pu le remarquer. Et je pense d’ores et déjà que nous ne sommes pas les seuls à avoir subit ce phénomène. Je ne sais pas combien nous sommes à nous être retrouvés en 2008, mais je pense que nous pouvons nous attendre à trouver des élus. Aussi je préconise de faire preuve de la plus grande discrétion. Tout ceci n’est pas l’heure du hasard ou du destin. L’année 2008 est une année clé, je vous expliquerais tout cela en temps voulu. Quoi qu’il en soit… » Je me tus, ne pouvant réprimer un sourire un brin pervers… « Je suis prêt à parier que nous n’étions pas invités aux festivités… » Je me promis de ne rien leur dire sans avoir de preuves formelles, mais cette traversée du temps me semblait être l’œuvre d’élus, de démons, ou peut-être même des deux. Combien avaient mis tout cela en œuvre, et jusqu’où leur pouvoir s’étendait-il ? Seul le temps et la réflexion me le diraient. Je finis mon verre, me levai et me dirigeai vers mon cartable. « Il est temps de commencer. Voyons lesquels de nos démons nous ont suivis. Je m’occupe de contacter Jo, retournez dans vos chambres et faites de même de votre côté… » Je les regardai s’en aller avant de composer le numéro… IV. About the others : Partie dans laquelle vous détaillerez les relations que votre personnage a avec les autres. Ses amis, sa famille, ses ennemis... Ils doivent tous figurer ici. Pour les personnages pré-définis, s'il s'agit de parents et qu'ils ne figurent pas parmi la liste des postes vacants, leur description est facultative. Pas besoin d'avoir une description précise de votre premier copain en maternelle =) Famille : Lui… Il est celui que j’étais il y a 22 ans. Personne n’a fait le lien entre lui et moi, et le secret risque d’être bien gardé pour un petit moment encore. Je ne compte pas révéler ma véritable identité. Je risque de surveiller Nathaniel de loin, ceci plus par curiosité qu’autre chose. Même si la prudence est de mise, je ne pense pas lui servir de réel guide. Après tout, ne m’étais-je pas débrouiller à merveille il y a 22 ans ? Claire Garrens : Je l’ai adopté dès que j’ai su qu’elle était un démon. Claire a un potentiel intellectuel incroyable et m’est incroyablement dévouée. Elle est si proche de la perfection… Travis Griffith Mon autre protégé, qui fait donc partie de la famille, en quelque sorte. Son potentiel le mènera loin. Je compte bien l’y aider. Amis : Jo Unfair Il est l’une des personnes que j’apprécie le plus. L’une des rares en qui j’ai confiance également. Sa folie et son goût prononcé pour le danger me laissent croire qu’il ne deviendra pas comme ces mollusques voulant maintenir l’équilibre. Ennemis : James MacAllister et Peter Jackson Voici les deux traitres en question. Quelle idiotie d’avoir des états d’âmes de la sorte ! A leur égard je n’en n’aurais pas. Ils constituent un danger potentiel et à ce titre devront être éliminés le moment venu… William Rosenberg L’homme à abattre ? Assurément. Lui, sa nièce, ses filles… Tous ceux qui s’opposent à nous. Ne perdons pas de temps. Connaissances : June Spenford Ou le visage officiel du groupe. En réalité je lui donne les ordres et elle fait passer le message. Seule une poignée de démons connaissent notre véritable relation. Personne ne sait que j’use de temps à autres de mon pouvoir de persuasion sur elle… Lynn Hoover Malheureusement remonter le temps à ramené Lynn Hoover. Bien qu’il s’agisse là d’un véritable boulet, je ne m’en occuperais pas pour le moment… et tâcher de la croiser le moins possible. Nate en a encore un peu besoin… De manière générale, je connais, dans un certain sens, tous les Elus et Démons qui peuvent exister. Et ce même si je ne les ai jamais rencontré… Amour : Jordan Baldwin (2030) Je me suis finalement marié avec mon grand amour en 2015. Elle est probablement restée en 2030… et ce n’est peut-être pas plus mal… V. About you : Partie facultative. Pseudo : Âge : Rang souhaité : Si vous avez déjà une idée Comment avez-vous découvert le forum ?

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