Futur is in the past
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Futur is in the past

Quand le futur intervient dans le présent...
 
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 Nathaniel Harvey - [Finish]

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MessageSujet: Nathaniel Harvey - [Finish]   Nathaniel Harvey - [Finish] I_icon_minitimeMar 23 Déc - 2:55

Nathaniel Harvey

Nathaniel Harvey - [Finish] Zek1ic10


    I. Identity :

    Nom : Harvey
    Prénom : Nathaniel
    Surnom(s) : Nate
    Âge : 22 ans
    Emploi : Étudiant en littérature
    Pouvoir : Persuasion, mais ce pouvoir ne fonctionne pour le moment que sur les personnes un minimum influençables.
    Groupe : Démons.

    II. It's what I am :

    Caractère :
    D’un visage on ne peut véritablement rien dire, plus encore quand ce dernier n’exprime pas véritablement ce que l’esprit pense et esquisse. Pourtant…
    Particulièrement ambitieux, déterminé, sournois et hypocrite, on ne peut pas dire qu’il soit facile de lui faire confiance, ou tout du moins dans l’ignorance de ce qu’il est, de qui il est. Parfait comédien, il faudrait néanmoins saluer ses prodigieuses prestations d’innocente créature qu’il sait enfiler tel un costume sous une facilité déconcertante, arrivant à faire avaler n’importe quelle couleuvre à qui il le désire… bien évidemment si cette personne ne le connaît pas, sinon comment convaincre un converti ? D’un patience incomparable, il est près à user du temps qu’il faudra pour parvenir à atteindre son but, traduisant néanmoins d’une certaine arrogance qui lui laisse penser qu’il mériterait bien mieux. Jouer comme un chat le ferait avec une petite souris est devenu une sorte de nouveau passe-temps, le laissant s’amuser avec son élue, se moquant d’elles dans son jeu de comédien parfait, lui permettant ainsi gagner sa confiance, de l’amadouer, pour finalement la manipuler avec plaisir, tout en prenant tout le temps qu’il faut.

    Ainsi, il agit la plupart du temps dans l’ombre discrète des jours et des nuits. D’ailleurs, on le qualifie souvent de mystérieux, de secret, ses lèvres ne révélant que par bribe les vérités que l’on désire connaître à son sujet… préférant souvent mentir que de dire l’absolue vérité sur ce qu’il pense… tout du moins selon ce à quoi elles se rapportent, et la personne avec laquelle il converse. D’apparence plutôt calme et posée, cela dissimule en réalité une passion parfois invisible mais pourtant vibrante sous sa peau, ses sentiments, ses ressentis devenant parfois incontrôlables sous ce trop plein qu’il ne sait alors plus vraiment gérer, se traduisant par une certaine colère, une jalousie possessive mais infiniment protectrice. Infidèle, inconstant… il n’aime s’attacher à rien ; des mots qui aurait pu lui convenir autrefois, son être ayant déjà cédé à une jeune femme, qui autrefois gamine avait su enliser son cœur par mégarde… trahissant le fait que cet organe palpitant l’ait fait sans son accord.

    Par ailleurs, il faut également prendre conscience à quel point sa langue peut se révéler acerbe, sarcastique, amère… les mots lui viennent avec une facilité déconcertante, sans forcément qu’il ne les prononce, les préservant dans son esprit sous un secret éternel, qui ne trouverait l’écoute qu’ils mériteraient chez qui que ce soit. Et ces points en laissent entrevoir d’autres… comme le simple fait qu’il n’agisse pas sous le coup d’une impulsion, préférant poursuivre sous l’instant d’une réflexion qui se rapporte étonnement à cette partie de lui qui en fait un être surdoué. On pourrait presque penser qu’il sait plus qu’il n’apprend, et si cela peut paraître si troublant, c’est bel et bien parce que rien ne semble lui être impossible.

    Doux… tendre… des qualificatifs que l’on aimerait percevoir plus souvent venant de lui, et pourtant s’il l’est parfois, tout autant que persévérant, enthousiaste, capable de faire front à la mort avec un léger sourire frondeur, il reste un être qui se lie difficilement, non pas parce qu’il le désire ainsi, mais bel et bien parce qu’il n’arrive à accorder si simplement sa confiance, voir même de l’intérêt vis-à-vis de certains. Jouant simplement à l’ami, il se glisse dans leur quotidien, s’ingéniant à être une parcelle de cette personnalité qui est sienne, et qui semble s’assombrir de plus en plus, s’enlisant dans un univers qui le captive et l’attire inexorablement en son sein.
    Après tout l’équilibre… Quelle importance ? Brisons-le, cela serait bien plus drôle, non ?

    Ce que votre personnage aime :
    Ce qu'il aime ? Serait-ce trop exagéré que de parler de Jo ? Sa Jo... c'est ainsi qu'il la voit, l'imagine... et il l'aime à en devenir fou. Après tout, n'avait-il pas pris la décision de la quitter malgré le fait qu'il ne fasse que penser à elle lorsqu'il ne fait plus rien ou que son esprit divague fatalement ? Et même au bout de six mois, alors que tant d'êtres pourraient penser qu'il serait temps de tourner totalement la page, il n'y parvient pas... la jeune femme si loin du stéréotype des frêles donzelles en détresses, mais si fragile à l'intérieur a su lui dérober son cœur avec un talent certain.
    Ensuite on peut parler de l'art sous toutes ses formes, il aime cet univers étrange et décalé qui lui rappelle finalement sa propre existence. C'est dans les bras de cette muse volage que l'on saisit que la précision n'est qu'une donnée personnelle, et que celle-ci varie en fonction de la personne qui se penche sur elle. Ainsi le monde pourrait paraître morne à l'un et fantastique à l'autre... d'ailleurs ses écrits le confient invariablement, le laissant également se perdre des heures dans l'optique de noircir des pages, ou bien encore d'en dévorer tout simplement. Il est d'ailleurs capable de citer plusieurs poètes ou écrivains sans le moindre support, juste parce que le texte est parvenu à lui parler.
    Puis il y a ce nouvel univers, ce nouveau statu qui est le sien... et si celui-ci l'avait éloigné de Jo... il ne peut pourtant le repousser et le haïr tant ce dernier le fascine et l'attire, le laissant s'exprimer pleinement, dévoiler cette noirceur qui sommeillait jusqu'ici dans les tréfonds de son âme. Car finalement... les actes les plus fourbes ne trouvent échos en lui de la moindre culpabilité... seuls ceux qui le touchent directement possèdent cette frêle importance que l'on aimerait pourtant tant voir briller dans l'opale bleutée de ses yeux.

    Ce que votre personnage déteste :
    Ceux qui tournent autour de Jordan... même s'ils ne sont que des amis ou même un frère, cela reste infiniment difficile pour lui de le supporter. Même si Max semble être celui qui l'agace le plus en l'occurrence. On ne peut pas pour autant dire qu'ils le déteste... mais qui sait si un jour cela ne sera pas franchement le cas s'il tente de dresser Jo contre lui.
    Puis il y a ce faible pouvoir qui l'horripile et qu'il aimerait pleinement maîtriser. Après tout, il se pense suffisamment intelligent pour mériter une capacité digne de ce nom, mais le destin frondeur a paraît des droits plus importants que lui à ce sujet ; une injustice.
    Perde également... un point plutôt ridicule pour certains, mais pas pour lui. Il faut impérativement gagner, d'autant plus qu'il sait qu'il en a les moyens malgré son désavantage au niveau de son pouvoir. Aussi tente-t-il de toujours trouver une solution qui le placera en position de force... Pas pour tout néanmoins, il y a des exceptions à toute chose, mais la dernière en date lui a laissé ce goût âcre dans la bouche, celui qu'il n'est pas prêt de vouloir renouveler de si tôt.
    La naïveté aussi peut-être... même s'il reconnaît facilement que cette facette lui sert bien volontiers. Le trop plein de gentillesse viendrait d'ailleurs très bien compléter ce premier point, puisqu'il trouve ce surplus d'une frondeuse hypocrisie, ou bien, ce qui est encore pire, d'un insupportable excès.
    Puis il y a ceux qui croient tout savoir, ces ombres du passé qui lui rappellent ces maudits adultes agaçants qui imaginaient pouvoir savoir mieux que tout le monde, mieux que les premiers concernés... lui en l'occurrence. Ceux qui ne respectent rien... ou plutôt qui ne lui portent pas ce respect qu'il imagine d'une importance capitale. Tout comme ces mesquines critiques... Et tous ces points, il pourrait presque se les attribuer à lui-même, mais il n'est pas aussi arrogant, ou peut-être l'est-il au contraire ? Néanmoins ces trois qualificatifs ne pourraient se coller à sa chaire sans subir une ou deux corrections, et c'est un peu de lui-même qu'il n'aime pas retrouver en ces autres.

    Physique :
    Il suffirait presque de fermer les yeux pour se souvenir de ses traits avec précision… finement dessinés. Si délicats que lorsqu’il était petit, on les comparait facilement à ceux d'une fille. Ainsi faites-le quelques secondes, et perdez-vous dans l’océan de ses yeux, ces vagues s’écrasant sourdement sur les récifs acides de leurs expressions. Puis l’on s’échoue sur son nez au profil anguleux, sur ses lèvres rubescentes marquées d’un léger pli… parfois amer ? Cynique ? Sarcastique ? On ne saurait vraiment lui donner de signification lorsqu’il le laisse paraître sur ses traits. Chose définitivement rare, puisqu’il préfère nettement rester impersonnel dans son visage, à moins que la situation ne s’y prête réellement. Ou disons plutôt qu’un air rêveur l’envahit avec trop de facilité sans doute, mirage indicible de son esprit songeur et réfléchit, illusion qui s’avère également parfois trompeuse, puisqu'il est d'une irréalité comédienne relativement troublante. Ses cheveux quant à eux retombent d’une manière éparse sur son front, indisciplinés, ils savent trouver d’eux-mêmes la position à prendre, comme pourrait le faire le pelage d’un animal quel qu’il soit... Ils sont néanmoins d’un brun sombre, voisinant à s’y tromper avec l’obscurité blafarde de la nuit lorsque celle-ci étend son voile sur le monde.

    Mais poursuivons, descendons, glissons sur la ligne de son cou, pour s’égarer sur son buste. Un fil de fer ? Si l’on pourrait parfaitement le croire, force est de constater de cette sculpture délicate qui parsème son torse, rehaussant cette réalité. Ainsi sa silhouette, si fine puisse-t-elle paraître et suavement dissimulable, n’est néanmoins pas fluette, d’autant plus lorsque l’on s’attarde sur la grandeur de son être, avoisinant le mètre quatre-vingt. Dérivons ensuite sur ses épaules, savamment dessinées, elles poussent facilement à y laisser filer ses doigts, redessinant ces lignes attirantes. Il possède par ailleurs les mains fines d’un pianiste, d’un musicien, d’un chirurgien, d’un médecin, et dont la caresse bien trop douce pourrait presque laisser songeur, dans l’espoir qu’elles ne commettraient jamais d'abominables crimes.

    Pour ce qui est de son style vestimentaire ? Nate aime la sobriété, le naturel et ne jure que par eux, sans doute par la faute de son enfance plutôt difficile en soit. Ainsi, il aurait plutôt tendance à porter une chemise ou encore un tee-shirt, puisqu’il privilégie avant tout le fait d’être à l’aise dans ce qu’il porte, d’être lui-même également. Un jean tend à compléter sa tenue, ainsi que des rangers en cuir noir.
    Et bien évidemment, n’oublions pas cette veste en cuir brun qu’il porte assez fréquemment, mis à part lorsque l’hiver fait rage, où il opte alors pour un vêtement plus chaud.

    Avatar : Gaspard Ulliel


Dernière édition par Nathaniel Harvey le Jeu 25 Déc - 5:41, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Nathaniel Harvey - [Finish]   Nathaniel Harvey - [Finish] I_icon_minitimeMar 23 Déc - 2:56

    III. About my story :

    Passé du personnage :

    Les flammes, il y en avait partout, celles qui léchaient avidement les murs, qui rampaient sous les meubles pour tenter de les rattraper, lui se serrant fortement contre ce torse imposant et protecteur aux épaules voûtées pour tenter de le préserver, ses petits doigts se cramponnaient désespérément à cette chemise pourtant déjà abîmée. Et ces cris, ces appels qu’il entendait, certains n’étaient que des paroles, d’autres les témoins d’une crainte ou bien encore d’une douleur, tandis qu’ils s’engouffraient déjà dans ce qui devait être les escaliers de l’immeuble, mais le petit garçon n’avait plus conscience de rien, ne cessant de répéter « Maman… maman… ? », l’appelant de toutes ses forces tandis que son père cherchait à l’entraîner dehors, à lui permettre de quitter cette insidieuse fournaise. Puis ce fut l’immobilité sous l’effluve de quelques secondes caverneuses, juste celles qui l’entraînèrent ensuite dans d’autres bras malgré sa révolte, son non consentement face à cet abandon, avant que le ton péremptoire de son paternel ne fasse entendre, résonnant encore à ses oreilles enfantines.

    « Nate ça suffit, va avec M. Dolmard ! Je reviens, je vais chercher maman.
    - Papa ! Papaaaaaaaaaaaa ! » criait-il pourtant en cherchant à s’échapper des bras forts de son voisin qui ne céda pourtant pas.

    Et bientôt l’ombre de sa silhouette ne lui fut plus perceptible, la fumée lui picotant les yeux, lui laissant l’affreuse sensation qu’ils étaient en train de brûler, de devenir telles ces invariables danseuses affamées. Avant que l’air frais ne vienne frapper violemment son visage à la chaleur incandescente… ils étaient sortis, avaient rejoint les autres personnes qui avaient pu échapper à l’abominable fournaise, mais pas ses parents, ils n’étaient pas encore là. Et le petit garçon observait fixement le château de carte branlant qui s’érigeait face à lui, les hommes de feu qui s’acharnait à tenter d’apaiser la violence de l’incendie, gestes rythmés par les battements de cœur frénétiques, saccadés qui tambourinaient dans la poitrine de l’enfant qui ne cessait de se demander pourquoi ils n’arrivaient pas, ne sortaient pas... lorsque tout le bâtiment sembla frémir, s’enfler d’une manière difforme, avant que toute la structure ne s’effondre sous son poids, ses frêles supports n’arrivant plus à tenir plus longtemps, étouffant en son sein les deux seuls êtres qui avaient de l’importance à ses yeux… ses parents…

    « Nonnnnnnnnnnnnnn !!! » hurla-t-il…

    « Nonnnnnnnnnnnnnn !!! » hurlait-il à cette seconde précise, de la sueur perlant sur son front de gamin de six ans, tandis qu’il se redressait, repoussant négligemment ses draps sous sa réaction plus que rapide.

    Des bruits de pas qui se rapprochaient… avant qu’une main ne s’abatte violemment sur sa joue, mettant un terme à son hurlement, un air hébété prenant place sur ses traits, le laissant avaler difficilement sa salive, tandis que ses songes étaient encore hantés par ce passé frondeur, si difficile à supporter pour le petit garçon qu’il était encore. Ses prunelles aux accents du ciel naviguèrent jusqu’à croiser le regard de celui chez qui il vivait depuis une vague semaine déjà. Une autre famille, pas plus aimante qu’une autre, pas moins distante également, et là face à lui se tenait le patriarche qui le fixait d’un œil mauvais simplement parce qu’il travaillait le lendemain, parce que Nate avait commis l’impolitesse de rêver trop intensément.

    « Ne te permet pas de recommencer tu m’entends ! C’est la troisième fois cette semaine et j’ai besoin de dormir !
    - Roger… » supplia sa femme qui venait de le rejoindre, tandis qu’elle s’installait près de Nathaniel, l’attirant contre elle sans qu’il ne trésaille ou ne daigne réagir.
    « C’est un poids !
    - Mais comprends-le…
    - Moi aussi j’ai vécu dans un orphelinat, et je ne suis pas devenu un criard ! Il ne manquerait plus qu’il pisse au lit ! » marmonna-t-il tout en repartant sans plus s’occuper du gamin qu’il était et que la jeune femme berçait contre son sein.
    « Tu verras… il finira par t’accepter tel que tu es. »

    Mais il n’en fut rien… lentement ses rêves de flammes s’estompèrent en faveur de l’écriture pour ne lui laisser qu’un goût âpre dans la bouche tandis qu’il gagnait une autre maison, une autre famille, puis encore une autre… une autre… Il ne faisait que cela depuis ce jour fatidique l’ayant privé de la chaleur de son foyer, de la douceur protectrice de ces êtres qui lui manquaient terriblement. Du moins les premiers temps… puis ils ne furent plus qu’un souvenir neigeux, de simples mirages qui peuplaient encore son âme à l’occasion, lorsque ses iris trouvaient le chemin jusqu’à une flamme et qu’il entrevoyait ce qui avait marqué le changement brutale de son existence. Son voisin ne l’avait pas gardé… et puis comment l’aurait-il pu ? Comment gérer un enfant qui s’était brutalement condamné au mutisme à l’exception de ses cauchemars ? Sa sœur lui avait conseillé l’orphelinat, et sous le regard appuyé du gamin, il l’y avait laissé le cœur emplit de remords, mais incapable de faire face à la situation… d’autant plus que les services sociaux n’entendaient pas de le voir élever le petit garçon.

    « Tu verras, tu y seras bien… » lui avait-il dit ce jour-là… Tu verras… les adultes n’avaient que ce mot à la bouche pour tenter de vous offrir l’espoir niais d’une autre vie, d’un futur meilleur, comme si eux détenaient ces vérités et que l’enfance vous les retirait obstinément jusqu’à une date clé de son existence. Nate avait appris que les Tu verras n’étaient que des mensonges, qu’il ne fallait pas croire à ces promesses en l’air, qu’elles n’avaient finalement aucune prise sur la réalité, et que le monde se fichait bien de les tenir. La vie, le destin, se jouaient de tous avec un malin plaisir qu’il fallait savoir amadouer, modeler à son souhait… voilà ce que ces frêles années d’errances lui avaient appris. Mais aussi que se lier véritablement à quelqu’un était quelque chose de totalement stupide… les gens ne faisaient jamais que passer dans sa vie, ne s’y attardant que trop peu de temps pour qu’ils y acquièrent une place plus importante, jusqu’à briser la frêle barrière qui se trouvait entre eux et lui. Lui… Elle… Oui, toute cette grande théorie se brisa, éclata et parsema le ciel de millier d’étoiles frissonnantes lorsqu’il la rencontra. Écrivant ce qu’elle lui inspirait, couchant sur le papier assoiffé d’apprendre toutes choses à son sujet ; un mot revenait sans cesse : fascinante. Elle l’était, tout autant que différente, le contraire de lui-même. Et il se souvenait de cette première rencontre…

    Rentrant de l’école, il marchait sur le trottoir après avoir fait un détour par le chemin de fer, la ligne argentée recueillant ses pieds d’équilibriste amateur tandis qu’il retournait pour la énième fois dans cette famille d’accueil qui semblait déterminée à se conduire plutôt bien avec lui. Mais il en avait déjà croisé de ces êtres qui tentaient de se l’attacher, et de lui offrir temporairement un foyer, néanmoins à quoi cela pouvait bien servir si c’était pour repartir ensuite dans l’attente ridicule d’être adopté. Ah ces mots volages de l’assistante sociale… « tu es un beau garçon, si tu te montrais plus attachant, je suis sûre que tu trouverais une maison. » Ainsi il fallait offrir un sourire idiot et se montrer gentil, sage et tout un autre baratin hypocrite… s’il l’avait vraiment voulu, peut-être que oui, il aurait accepté de jouer ce jeu crétin, mais il ne le désirait pas. Rien ne le retenait jamais, rien… Jusqu’à Elle. Ainsi, son sac sur l’épaule, il s’engagea dans la rue où il résidait temporairement, satisfait finalement de ce qu’il avait appris à l’école ce jour-là… se rendant compte de plus en plus qu’il aimait ce cours de littérature, s’offrant ainsi une réputation de gamin bien trop bosseur, même s’il n’arrivait à supporter les maths. Il repensait d’ailleurs à ce que lui avait dit son professeur un peu plus tôt quand ses yeux se fixèrent sur le véhicule de l’assistante sociale qui ralentissait à sa hauteur, tandis qu’elle venait de quitter l’allée de ce qui était plus ou moins sa maison.

    « Bonsoir Nathaniel.
    - C’est Nate. » marmonna-t-il à la femme en question qui aurait pu être bien plus jolie si elle laissait ses cheveux courir librement sur ses épaules, et si sous ses airs de dame trop élégante, elle s’habillait d’une manière moins recherchée. Mais voilà… il se demandait si elle était venue aujourd’hui pour savoir s’il se conduisait bien, ou encore pour prévenir qu’il partirait bientôt. Néanmoins elle ignora parfaitement sa remarque, la chassant d’un geste de la main dédaigneux, tandis qu’elle reprenait, un léger sourire aux lèvres.
    « Tu vas avoir une sœur temporairement, je compte sur toi pour la surveiller. A bientôt Nathaniel. »

    La surveiller ? Il la regarda comme si elle venait de dire une absurdité, alors qu’il ne relevait même pas la manière dont elle venait de l’appeler. Plus curieux qu’autre chose, il se mit à courir pour rejoindre la maison, tentant de reprendre son souffle contre le battant de la porte qu’il venait de refermer derrière lui. Une sœur… ? C’était comme avoir un père ou une mère, ce n’était qu’une utopie pour lui, quelque chose d’impossible. Et puis, elle ne l’était pas vraiment, un peu comme ceux chez qui il vivait… des parents temporaires, que l’on peut échanger si l’on finit par se plaindre qu’on ne peut plus les supporter. Il l’avait déjà fait… peut-être parce qu’il se sentait mal au milieu de ces familles trop aimantes et bien trop cajoleuse. Mais à cette seconde, il voulait savoir à quoi elle ressemblait, qui elle était… un véritable animal de foire sur lequel il n’arrivait à placer ni nom ni visage.

    « Tu as croisé Madame Johnson Nate ?
    - Oui.
    - Elle t’a dit ?
    - Pourquoi vous n’aviez rien dit ? » répliqua-t-il en braquant son regard accusateur sur le visage de l’homme qui venait de lui parler. Car jamais il n’avait partagé de foyer avec une autre personne comme lui. Non… les familles possédaient parfois leurs propres enfants, mais c’était tout. Personne n’était capable de saisir ce que c’était que de ne pas avoir de domicile fixe, si l’on exceptait les clochards que l’on croisait parfois dans la rue.

    « Elle est dans la deuxième chambre si tu veux la voir. » se contenta de répondre la femme de ce dernier qui passa une main négligée dans ses cheveux, tandis qu’il se dégageait déjà, montant les escaliers de plus en plus lentement, son cœur bataillant entre curiosité et appréhension : et s’il ne l’aimait pas ? Si elle était insupportable ?

    Il pourrait toujours demander à partir, mais pour le moment il voulait rester un peu, il aimait son école, son professeur qui lui avait dit qu’il avait du talent pour écrire alors qu’il ne devait être qu’un gamin pour elle. Juste un peu, le temps d’apprendre, le temps de… Ses doigts se glissèrent sur la poignée lorsqu’il se teint devant elle, l’ouvrant dans la seconde qui suivit finalement sans l’ombre d’une hésitation. Immobile sur le pas de la porte, aucun mot ne trépassant de ses lèvres, il se contentait de l’observer fixement avant qu’elle ne finisse par se redresser et le regarder à son tour. Ils paraissaient s’observer tels deux animaux apprenant à se connaître, à s’appréhender tandis qu’une étrange fascination se glissait entre eux, fragile filament qui s’étirait lestement, jusqu’à en devenir plus résistant.

    « T’es qui ? » demanda-t-elle sans qu’il ne tressaille.

    Personne aurait-il pu répondre… cela lui allait bien, c’était même poétique de se faire appeler ainsi à son avis, même mystique de ne jamais révéler son nom. Mais contrairement à tout ce qu’il pensa, plus par réflexe qu’autre chose, il lui répondit en toute simplicité ce qu’il servait à tout le monde lorsqu’il se décidait à leur parler à ces autres, à partager un minimum de lui-même avec eux. Peut-être parce qu’elle était comme lui, peut-être parce qu’il n’avait pas envie de jouer au muet avec elle… une chose était certaine, il avait l’impression de découvrir la chose la plus intrigante qui lui avait été donné de voir.

    « Nathaniel. Mais je préfère qu’on m’appelle Nate. Et toi ?
    - Jordan. On m’appelle Jo en général. »



Dernière édition par Nathaniel Harvey le Mar 23 Déc - 16:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Nathaniel Harvey - [Finish]   Nathaniel Harvey - [Finish] I_icon_minitimeMar 23 Déc - 2:57

    Jo… Elle avait un prénom à présent, et Elle compterait plus qu’il ne l’aurait jamais voulu. Si différents… peut-être était-ce pour cela qu’il se mit à l’apprécier, à sourire en sa présence, à parler de tout et de rien, à l’écouter parler durant des heures sans jamais se lasser. Il l’écrirait ensuite, conserverait soigneusement ces instants dans le creux de son esprit, chassant ces autres que plus jamais il ne coucha sur le papier, comme si finalement ses véritables parents n’avaient jamais existé. Et peut-être avait-ce été réellement le cas. Son cœur lui ne les oubliait pas, mais ils n’étaient plus… tandis qu’elle… Elle… son souffle continuait de s’esquiver de ses lèvres, lui laissant un âpre manque lorsqu’elle disparaissait, le laissant la remplacer par des lignes qui ne cessaient de noircir ses cahiers qu’il ne lui ferait jamais lire. Et plus il la connaissait, plus il savait qu’elle irait là où elle le désirait, qu’elle avancerait à son rythme, selon ses désirs… il le sut avant même qu’elle n’en prenne conscience : il l’aimait. De ces amours naissants, mignons comme les qualifie les adultes dans leurs livres, avec leurs mots distraits, vaguement amusés de le voir songeur quand elle s’absentait, comme s’il perdait un morceau de lui-même, celle qui le laissait la suivre dans ses pires conneries sans le moindre état d’âme. Même s’il restait un élève doué… bien trop en vérité, parfait surdoué, il était capable de tant de chose… n’ayant besoin que de lire une leçon pour qu’elle reste gravée dans son esprit pour le temps de son désir. Matières aimées, détestées, aucune n’en réchappait, plus le temps passait, plus il excellait.

    Peut-être était-ce pour cela qu’on lui pardonnait facilement ses écarts, et puis c’était de sa faute à elle n’est-ce pas ? Ridicule… c’était son choix, et il était de ceux qui aiment prendre des risques, s’avancer les yeux fermés face à un train juste pour ressentir l’adrénaline de la seconde, son cœur vrombir dans sa poitrine. Une année cela dura… une année qu’ils restèrent ensemble avant que l’on décide de les changer de famille, de les séparer. Mais ils ne perdirent pas contact pour autant, échangeant leurs adresses… puis leurs numéros lorsque l’une eut un portable, à l’instar de l’autre, puisque lui ne trouva pas tout de suite de foyer. Ses doigts s’ingénièrent à de nouvelles découvertes durant ce temps : le vol apportait des choses positives, de même que le mensonge et le visage parfaitement innocent gardait bien des retombées, faisant accuser les autres enfants de la famille qui le recueillait. L’argent s’esquivait des portefeuilles pour terminer dans sa poche, et lui permettre d’acheter ses carnets, des livres, de lui écrire, de préserver son apparente liberté.

    Trop doué pour la comédie et l’hypocrisie, graduellement ce fut le sarcasme qui vint s’échouer sur ses lèvres, tandis qu’il participait de son plein gré à certaines représentations théâtrales… un artiste qui faisait le bonheur de ses professeurs, c’était bien à leur contact qu’il se sentait le plus libre, même si son esprit se tournait souvent auprès d’une autre personne qu’il ne pouvait avoir auprès de lui, dans ses écoles. Pourtant il n’y restait pas longtemps, et malgré les déboires de sa vie familiale, il ne faisait aucun doute qu’il réussirait plus tard. Peut-être que ce fut pour cette raison que les Harvey le recueillir pour de bon. Une discussion à cœur ouvert, une confession d’un homme et d’une femme ayant perdu leur enfant, leur garçon dans un incendie… la coïncidence bien trop vaporeuse le laissa les regarder attentivement. Mais il n’était pas eux, ne le serait jamais… juste, des êtres qui voulaient bien de lui, acceptant de lui offrir ce qu’il voulait, de lui payer études et diverses choses.

    La revoir, lui parler fut dès lors plus facile… tandis que jamais la flamme de leur enfance n’avait daigné s’éteindre, grandissant à mesure que le temps passait, les laissait se revoir. Et elle aussi… il l’avait sût, l’avait finalement compris. Mais c’était comme s’ils craignaient la suite de cette histoire, comme s’ils se refusaient à changer cette amitié en quelque chose de plus officiel. Nate s’installa dans un studio universitaire lorsqu’il gagna la fac, poursuivant son ambition première, désireux de percer dans l’une des branches qui se devait d’être la sienne. Ce fut là-bas qu’il la retrouva vraiment, là-bas qu’il sentit ses sentiments s’enflammer de plus en plus intensément lorsqu’il la croisait au détour d’un couloir… jusqu’à ce fameux jour où il l’avait tout simplement embrassée. Il ne perdait jamais de leur jeu du silence, mais à celui-ci, qu’avait-il fait ? Gagner… perdre… l’un et l’autre pouvaient convenir si l’on y réfléchissait, mais à ses yeux, il n’avait aucun regret à avoir, aucune distance à concéder, puisqu’il avait enfin la seule personne qui comptait réellement à ses yeux. Et au pied de l’immeuble où elle vivait avec ce frère qui ne l’appréciait pas, ses doigts s’étaient évadées, glissant vaporeusement sur sa taille délicate, le laissant perdre pieds auprès d’elle.

    Et tout… tout alla si bien par la suite, jusqu’à ce rêve, cette nuit fatidique où se trouva sur son chemin la réalité de celui qu’il était : un démon. Un homme… un être lui murmurait ce qu’il était, ce qu’il pouvait faire… et plus rien n’avait de sens, puisque celui-ci était mort en lui laissant sa place. C’était un héritage, un destin qui lui laissa découvrir divers visages, ceux qui se devaient d’être des amis, et ceux qu’il devrait fatalement éliminer. Un visage néanmoins se glissa plus intensément dans son esprit, celui de son élue, celle qui serait son combat, celle qui pourtant possédait ce même pouvoir que lui. Pourtant ce ne fut pas à cela qu’il pensa dans un premier temps, mais bien à Jordan… sa Jo. Craignant pour elle, pour sa vie… sous une attitude finalement si contraire à tous ces maudits stéréotypes chrétiens, il préféra, après avoir longuement laissé ses questions tirailler son esprit, la quitter. Peut-être l’avait-elle trouvé différent, plus absent lorsqu’ils se voyaient… un mauvais présage à n’en point douter, voilà ce que tout son être semblait indiquer, ou peut-être pas puisqu’il lui arrivait de réfléchir à tord et à travers à diverses choses de la même manière, et pourtant... Mais en face il n’aurait jamais eu le courage de se séparer d’elle… pas en face où elle devinerait qu’il craignait qu’il ne lui arrive quelque chose… Le téléphone était finalement une bien meilleure idée.

    Silencieux, il avait composé son numéro, n’osant murmurer un traître mot lorsqu’il l’entendit décrocher, lorsqu’il entendit son souffle s’échouer à ses oreilles… préférant juste l’écouter un instant, fermer brièvement les yeux pour en savourer chaque frémissement encore un temps. Et pour la première fois il perdit… mais cela possédait un goût si amer qu’il en venait presque à regretter de ne pas l’avoir fait plus tôt, de ne pas avoir brisé ces silences juste pour pouvoir se dire qu’elle… en réalité il n’avait rien de plus à se dire, ni même à lui murmurer.

    « Ça serait mieux pour toi si on s’arrêtait maintenant. » avait-il lâché d’une voix atone, n’exprimant aucun sentiment à celle qui l’écoutait au bout du fil.

    Raccrocher… ce qu’il aurait dû faire ensuite, mais il s’en était révélé incapable, attendant tout et n’importe quoi. Peut-être avait-il espéré secrètement qu’elle s’y refuse, qu’elle réclame ne serait-ce que l’ombre d’une explication qu’il avait soigneusement inventée et à laquelle elle ne croirait pas, le connaissant déjà bien trop. Mais ce fut elle qui appuya sur la touche sans un mot de plus. Lentement, sa main se baissa, éloignant le combiné de son oreille avant que sous un accès de rage il ne le propulse contre le mur sur lequel il explosa simplement. C’était fini… un chapitre de son existence venait de se refermer en faveur d’un nouveau.

    Un être démoniaque, ce qu’il était, et son intelligence n’était pas en marge de ce point de ce qu’il était devenu. Tentant d’oublier sa présence et d’avancer… témoignant ainsi du mécontentement, de la faiblesse qu’il pensait sienne comparé à la force des autres, Nate esquissa une nouvelle venelle, celle qui se devait d’être son destin.

    Situation actuelle du personnage : Minimum quinze lignes.

    « Pourquoi tu l’as quittée si c’est pour la regarder comme tu le fais ? » fit une voix dans son dos… celle de Joshua, un étudiant avec lequel il était véritablement très proche, mais également un simple humain qui ne savait rien de ce qu’il passait dans l’ombre du monde.

    Pourquoi… ? Pour la protéger pourrait-il finalement lui répondre. Depuis six mois déjà ils n’étaient plus ensemble, six mois où il n’avait pas perdu l’ombre d’une occasion de l’observer, mais également de veiller sur elle étant donné ce qu’elle était devenue. A croire que le destin n’avait eu assez de s’en prendre à lui, il avait fallu qu’elle se retrouve impliquée dans tout cela, et qui plus est qu’elle s’avère être dans le camp opposé… tout aurait été tellement plus simple si elle avait été comme lui, mais non, bien sûr, il avait fallu qu’elle emprunte le même chemin que son frère. Ses iris dévièrent vers son ami tandis que son esprit ne cessait de réfléchir encore et toujours à tout ceci… A cette Alex qu’il n’hésiterait pas à abattre s’il le fallait pour protéger celle qu’il n’arrivait à oublier malgré le temps. Sa plus douce faiblesse…

    « Le fait qu’elle soit jolie ne te suffirait pas ?
    - Tu n’es sorti avec personne depuis elle. Enfin si l’on fait exception de Lynn…
    - Une amie.
    - C’est bien ce que je dis, tu ne vis qu’à travers tes lignes.
    - Et pas toi ? » rétorqua-t-il d’un timbre plus sarcastique tout en étant conscient que ce n’était pas la vérité en ce qui le concernait.

    Lynn… douce et jeune élue de son cœur ? A d’autres… et si au yeux de tous il semblait être son meilleur ami, voir même comme elle paraissait le penser… presque un frère, ce n’était qu’un fielleux subterfuge pour pouvoir user de ses capacités… ce même pouvoir. Un jour elle se rendrait compte qu’il n’était pas aussi gentil qu’elle semblait le penser dans sa pitoyable naïveté. Un jour… celui où il serait déjà bien trop tard. Car pourquoi se leurrer, plus le temps passait, et plus le jeune Harvey paraissait devenir plus sombre, son cœur s’ingéniant à parvenir à une noirceur incomparable que seule Jordan paraissait à entailler de par sa présence, ou peut-être ses amis également… mais si peu. Et un jour… un jour oui, il parviendrait à devenir plus fort, plus dangereux également, il le savait au plus profond de son être. Et à cet instant précis, Lynn n’aurait plus aucune utilité, ni la manipulation qu’il exerçait sur elle pour avoir accès à son pouvoir. Ce jour-là, il prendrait plaisir à lui révéler la vérité, à percevoir dans ses prunelles la stupeur du mensonge qui avait enveloppé leur lien jusqu’ici, de même qu’à la faire finalement trépasser.

    Finalement… extérieurement… rien ne paraissait réellement avoir changé dans son existence depuis ces dernières semaines, à l’exception de la disparition de Jo, et pourtant, il s’était littéralement passionné pour cette nouvelle vie qui lui ouvrait les bras, laissant entrevoir en lui une ambition rare et opiniâtre, une détermination qui n’aura de cesse de s’exprimer à chacun de ses buts. Et celui qui s’était mis à le narguer depuis quelques temps n’était autre que cette étrange lubie qu’il était possible de localiser chaque être lié à l’Equilibre, chaque personne par l’intermédiaire de ces rêves que tous font pour découvrir la vérité et tant d’autres choses. Et il finirait bien par trouver le moyen de parvenir à contrôler tout cela…

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MessageSujet: Re: Nathaniel Harvey - [Finish]   Nathaniel Harvey - [Finish] I_icon_minitimeMar 23 Déc - 17:13

    IV. About the others :

    Partie dans laquelle vous détaillerez les relations que votre personnage a avec les autres. Ses amis, sa famille, ses ennemis... Ils doivent tous figurer ici. Pour les personnages pré-définis, s'il s'agit de parents et qu'ils ne figurent pas parmi la liste des postes vacants, leur description est facultative. Pas besoin d'avoir une description précise de votre premier copain en maternelle =)

  • Famille :
    Nathaniel Harvey - [Finish] 25k25n6
    Aaron Crash
    Lui-même bien des années plus tard, en 2030 pour être plus précis. Peut-on néanmoins parler de famille ? Disons que oui en un sens, mais pas véritablement. Néanmoins quelle autre place pourrait-il avoir ? Celle de connaissance ne conviendrait même pas.
    Il était celui qui démontrerait qu'il était parvenu là où il le souhaitait, et surtout qu'il en était capable, plus encore que sous la persévérance qui était déjà sienne... le mal rampant dans ses veines avec tant d'âpreté, tant d'insistance, qu'Aaron en était devenu pire.

  • Amis :
    Nathaniel Harvey - [Finish] 2585x5l
    Joshua Millford
    Il est l'un de ses meilleurs amis. Une relation qui s'est d'ailleurs tissée dans le creux d'une même passion : la littérature.
    Ce dernier n'est pourtant qu'un simple humain, totalement inconscient de ce qui se trame autour de lui, ignorant tout de cette histoire d'élus et de démons.

  • Ennemis :
    Nathaniel Harvey - [Finish] Ezodw5
    Max Baldwin
    Ce dernier ne l'aime pas beaucoup et il a une raison plutôt évidente, puisqu'il voit en Nate l'homme qui a laissé tomber sa sœur. Ce qui n'est pas faux, il fallait bien se rendre à l'évidence. Mais de toute façon, ils ne s'étaient jamais entendus, alors qu'elle importance au fond ? Grand dieu un élu qui le déteste... il en tremblerait presque de peur voyons. Ou presque... pas du tout.

  • Connaissances :
    Nathaniel Harvey - [Finish] 2s7xso5
    Lynn Hoover
    Elle est son Elue. Il est facilement devenu son meilleur ami. Il ne l'apprécie pas le moins du monde mais fait comme si, juste pour pouvoir profiter de son pouvoir. Il s’en débarrassera lorsqu’il aura bien développé le sien. En attendant, un double pouvoir de persuasion lui suffit.

    Nathaniel Harvey - [Finish] Qzqjuu
    Peyton Huwley
    Elle désire se rapprocher de lui... pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle pense que Nate ira loin.
    Si elle savait qu'elle avait amplement raison de le penser... mais en attendant, disons qu'une certaine différence d'âge a sa place entre eux. Et même si Peyton possède un pouvoir qui pourrait éventuellement être d'une grande utilité, pour le moment il serait inconscient de se faire remarquer.

    Nathaniel Harvey - [Finish] Sb4imt
    Julian Douggle
    Lui ? On ne peut pas parler d'amitié, ils sont juste censés être dans le même camp. Disons surtout qu'ils se parlent lorsqu'ils se croisent à l'université. Il n'y a pas vraiment de complicité, mais au moins ils ne s'ignorent pas.

  • Amour :
    Nathaniel Harvey - [Finish] Camillabell-03
    Jordan Baldwin
    Nate a un cœur. La preuve : il est encore profondément amoureux de Jordan Baldwin aujourd'hui, après l'avoir quittée six mois plus tôt, laissant derrière eux trois ans et demi de relation passionnelle. Pourquoi ? Pour ne pas la mêler à toute cette histoire d'Equilibre et de Démons. Mais le destin en a décidé autrement puisqu'elle est une Elue. Alex Milton étant le Démon qui doit se débarrasser de Jordan, il garde un œil sur elle, ne permettant pas que l'on puisse faire du mal à la seule personne pour laquelle il éprouve une réelle affection. Il a d'ailleurs toujours eu du mal à la voir tisser des liens avec d'autres personnes que lui.

    V. About you :

    Partie facultative.
    Âge : Majeur et vacciné.
    Rang souhaité : Si vous avez déjà une idée
    Comment avez-vous découvert le forum ? Hum... par une demande de partenariat. Sincèrement le contexte est génial et innovant, sans parler du graphisme <3
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MessageSujet: Re: Nathaniel Harvey - [Finish]   Nathaniel Harvey - [Finish] I_icon_minitimeJeu 25 Déc - 5:42

Voilà, je pense avoir terminé Very Happy
Joyeux Noël en passant cheers
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Jordan Baldwin
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Jordan Baldwin


Messages : 170
Date d'inscription : 04/12/2008

Feuille de personnage
Nature: Elue
Pouvoir: Communique avec son passé et son futur
Relations:

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MessageSujet: Re: Nathaniel Harvey - [Finish]   Nathaniel Harvey - [Finish] I_icon_minitimeJeu 25 Déc - 12:51

Un grand bienvenue à toi parmi nous pour commencer =)
Et un Joyeux Noël à toi aussi Very Happy
Alors... Pour ta fiche maintenant ^^!
Je la trouve parfaite. J'adore ta façon d'écrire et tu as parfaitement bien cerné le personnage. Donc ta fiche est validée ! Amuse-toi bien parmi nous !
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MessageSujet: Re: Nathaniel Harvey - [Finish]   Nathaniel Harvey - [Finish] I_icon_minitimeJeu 25 Déc - 13:28

Merci pour le bienvenue et noël déjà.

Et merci beaucoup pour tout le reste cheers
Je suis content si je suis parvenu à cerner le personnage, j'avoue que j'avais un peu peur de me tromper de direction, mais c'était comme ça que je le voyais.
Enfin bref, encore merci ! Et je compte bien m'amuser Razz
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MessageSujet: Re: Nathaniel Harvey - [Finish]   Nathaniel Harvey - [Finish] I_icon_minitime

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